31 déc. 2007

Ces Suisses qu'on adore

il y a 4 ans et demi, j'ai fait un arret en Suisse pour visiter mon amie Michele que j'ai connue au Panama il y a 7 ans. C'etait une petite surprise, et mon sejour qui devait durer une semaine c'est transforme en sejour de plus d'un mois tellement j'ai aime ce pays.

Michele est venue nous chercher a l'aeroport hier, et son sourire en disait long sur la joie commune qui nous habitait. C'est toujours special de retrouver quelqu'un avec qui on a partage autant de moments intenses et Michele a toujours represente pour moi cette periode speciale de ma vie qu'a ete le Panama.

Malgre l'heure tardive, ses parents que j'adore nous attendaient avec Prosecco et bieres, petites bouchees de Noel et sourires accueillants. Et c'est tous attables hier a passer un bon moment que je me suis souvenue pourquoi la Suisse etait mon pays prefere d'Europe. L'accueil chaleureux et la gentille generosite de cette petite famille m'avait fait rester un mois la derniere fois et je les avais quitte avec tristesse. Je serai tout aussi triste de les quitter dans une semaine.

29 déc. 2007

Vienne - la decouverte

La competition etait donc au niveau de la comparaison entre Prague et Vienne. Beaucoup d'europeens me disaient preferer l'un ou l'autre, aussi avons nous pu juger par nous meme.

Alors que Prague melange l'ancien et le nouveau, avec certains relents de communisme, Vienne inspire un sentiment de relachement completement different. Moins pollue, mieux entretenue, demontrant une plus grande richesse et liberte, Vienne obtient notre preference. Pas de loin, mais tout de meme!

Seul desavantage, il fait horriblement froid!!! Lorsque nous sommes sortis ce matin, le thermometre indiquait un sympathique -2C. Un peu mefiant apres avoir eu horriblement froid hier soir, nous nous sommes habilles correctement. Avec chance puisque le vent et l'humidite menent le tout autour de -7, mais on ressent un froid intense et glacant qui pourrait se comparer a un -15 a -20 canadien!

Vienne gagne donc la palme pour notre ville prefere, mais Prague avait definitivement une temperature plus clemente pour ces pauvres touristes canadiens :)

25 déc. 2007

Prague - les debuts

Si petit, et si immense! Je deambulais hier dans la ville, en train de me dire... ouin, je marche 20 minutes et on dirait que j'ai tout vu... quand j'ai apercu pleins de trucs malades! Le vieux centre est tout simplement hallucinant de beaute et de richesse, avec un gros sapin tronant en son centre! Y'a un immense chateau, des collines, et pleins de trucs a visiter et revisiter!

Du plaisir en perspective! Seul hic, tout est ferme le 24 et 25 decembre... Avec chance, notre mini appartement a une superbe cuisine! Au menu... des pates de noel. Yeah!

Joyeux Noel tout le monde!

23 déc. 2007

Cher Père Noël

Cette année, j'ai été plutôt sage. Aussi, je ne t'en demanderais pas trop.

Je pense que tu dois savoir que cette année m'a beaucoup éprouvé du côté sentimental, et s'il y a une chose que tu peux me donner et qui ne te coûtera pas trop cher, c'est bien mon cadeau. Vois-tu, j'aimerais bien recevoir une cargaison d'amour. On va faire ça simple, tu peux me le donner sous toutes les formes qui te chantent. Un calin amical, un brin d'amour filial, un bisou tendre de grand-maman, une caresse amoureuse, tant que c'est de l'amour, ça va faire la job.

Je sais que t'as été pas mal prévoyant cette année et je t'en remercie à l'avance. Je savais qu'on se comprendrait..

22 déc. 2007

Derrière chez moi y'a un étang

Et derrière chez moi, y'a ça. Y devait y avoir un ingénieur civil en manque de job: l'été, la théière crache de l'eau dans le canal.

21 déc. 2007

L'épicerie hollandaise

Y'a quelque chose de frappant qui se passe à chaque fois que je vais à l'épicerie ici. Je suis dans la très longue file (pour une raison encore inconnue, ça prend toujours 10 minutes passer à la caisse). Mon tour arrive enfin de mettre mes choses sur le tapis roulant. La personne me précédent s'empresse de mettre un petit batonnet pour séparer ses trucs des miens. Ai-je dit s'empresse? En fait, c'est comme un moment de furie: le hollandais sort de sa stupeur et prend le petit batonnet, le dépose avec vigueur, et accompagne souvent le tout d'un vilain regard suspicieux envers moi.

Ça arrive souvent aussi avec la personne me suivant. N'ayant pas de batonnet sous la main, elle réarrangera ses choses sur le tapis roulant 2 ou 3 fois de manière compulsive avant de pouvoir y officialiser cette séparation avec un batonnet.

Je ne sais pas si vous percevez l'urgence que j'essaie de vous décrire, mais c'est comme si le hollandais moyen a peur que, prise d'un désir soudain de manger ses bitterballens ou son gouda, je prenne ses trucs, je paie pour et que je parte avec. Stupéfiant!

Londres

Nous sommes partis en autobus le vendredi dernier pour Londres. Je suis toujours surprise par le fait que les pays soient si rapprochés en Europe... après deux heures d'autobus nous étions en Belgique, et rapdiement en France! Notre première destination est Calais, où se trouve le célèbre tunnel sous la manche. J'imaginais le tout comme un grand pont-tunnel comme celui du fleuve saint-laurent... et bien j'étais dans les patates! C'est en fait un tunnel ferroviaire, alors les voitures, camions et autobus embarquent dans un immense train, et c'est le train qui traverse le tunnel. Quand on y pense, ça a du sens puisque ça évite les accidents et accrochages dans le tunnel!

Nous sommes donc arrivés en fin d'après-midi à Londres. Notre auberge de jeunesse était située à 5 minutes à pied de la gare de King's Cross. La fan de Harry Potter en moi n'a pas pu jetter un petit coup d'oeil à la plate-forme 9 3/4...

Je m'étais inscrite à cette petite escapade seule. Le voyage était organisée par une étudiante hollandaise, et un autre avait eu lieu trois semaines auparavant. La plupart des étudiants d'échange étaient donc déjà allés à Londres. Nous étions 10, de Finlande, Norvège, Estonie, Italie, Allemagne et moi. Avec nous, une trentaine de néerlandais.

Après avoir engloutis hamburger pour certains, fich'n chips pour d'autre, accompagné d'une bonne Guiness, nous sommes allés déambuler du côté de Big Ben, le London Eye, Trafalgar square, Picadilly Circus et Soho.

Le lendemain matin, départ tôt pour aller voir le marché Portobello dans Nothing Hill. Que d'ambience! Nous avons eu un plaisir fou à faire tout les petits marchands, essayant d'acheter souvenirs et cadeaux de Noël. Notre groupe se sépare à ce moment, et je reste avec Matthias et Mélanie, deux sympathiques allemands. Retour au Centre-ville, nous allons au Tower Bridge, allons voir le Tower of London et la cathédrale Saint-Paul.

À ce moment, il est pratiquement 3 heures de l'après-midi et nous n'avons pas encore mangé. Nous nous mettons en chasse d'un Pub pour manger un fish n' chips. Après pratiquement 45 minutes de recherche, nous trouvons un sympathique petit pub de quartier où la serveuse nous offrira gentiment quelque chose d'encore mieux que du Fish n' chips, du Pie n' mash!!! If you haven't had Pie n' mash, you did not live London as a true Londoner! C'était un joyeux repas qui me rappelait vaguement la tourtière. La panse remplie et la tête heureuse, on est ensuite aller visiter le Tate Modern.

Il a fait beau durant toute la fin de semaine. Pas trop froid et parfois même des éclaircies de soleil! En plus, c'était vraiment le temps des fêtes et l'ambience était festive. Nous avons eu la chance d'écouter des chants de Noël à Trafalgar Square et d'écouter un groupe de percussion samba à l'extérieur du Modern Tate!!

Ce soir-là, nous allions à un Comedy Show. Le premier humoriste s'est bien bidonné à faire des blagues sur les néerlandais (il les appelait des norvégiens), sur les italiens et les allemands. Mais les deux autres humoristes faisaient des blagues à saveur très locale, et bien que je comprenais ce qu'il disait, je n'arrivais pas à comprendre les blagues par manque de contexte. Un peu ordinaire donc. La salle où était le spectacle se transformait ensuite en club, avec les prix qui s'en suivent. Nous avons donc effectué une sortie majestueuse, déambulant en courant dans les rues du centre-ville en t-shirt et petits chandails pour trouver un pub pour boire quelques pintes moins chères (elles étaient quand même chères!!!). Retour au Club, danse et on attrape le dernier métro pour retourner à l'auberge.

D'ailleurs, cette auberge avait les meilleurs draps que je n'ai jamais rencontré! Nous avons tous dormi comme des loires, et ceux qui y étaient allés trois semaines auparavant se souvenaient aussi des draps!

Le lendemain, on se sépare. Je voulais déambuler un peu dans la ville seule, histoire de bien attraper l'ambience qui s'y trouve. Je commence donc par Covent Garden Market, puis je me promène dans Soho. C'était un dimanche matin, aussi les rues n'étaient pas trop remplies, mais il reste que l'ambience de cette ville est des plus spéciale. Pressée tout comme relax, touristique mais locale, festive et sérieuse.

J'ai beaucoup aimé mon court séjour. Évidemment, Londres, c'est cher. Je n'ai rien dépensé d'autre que de la nourriture et des transports, et cela m'a coûté 200$ canadiens, pour 2 jours.. sans compter l'auberge et le transport. Mais ça vaut la peine. C'est splendide, spécial et unique en même temps.

20 déc. 2007

Pu d'étampes?

L'espace Schengen s'agrandit ce soir. Est-ce que ça veut dire qu'on n'étampillera pas mon passeport lundi à mon arrivée à Prague? J'aime ça moi les étampes...

il y a 8 mois

Il y a 8 mois, bon nombre d'entre vous étiez là pour boire une dernière bière avant mon grand départ. Je ne vous ai jamais dûment remercié pour votre présence alors je le fais maintenant.

À chaque fois que je pense à cette fameuse soirée mouvementée et entrecoupée d'heureuses rencontres, ça me rappelle comment j'ai hâte de revenir pour pouvoir vous revoir... parce que huit mois, ça sait se faire long longtemps!

fait frette!

L'hiver Dutch est arrivé. Y fait frette. Il y a un petit givre partout, pas de neige et certains petits canaux sont gêlés. Ah oui, pis on a un beau -5C. On s'entend, en temps normal, -5C, c'est pas la fin du monde. Mais ici, c'est -5C avec-vent-de-la-mer-du-Nord-vous-frappant-le-visage et avec-humidité-qui-vous-glace-les-os-et-qui-vous-fait-regretter-d'avoir-pensé-qu'un-hiver-aux-Pays-Bas-pourrait-être-agréable, c'est pas mal moins l'fun. Fait frette, pis j'aime pas ça avoir frette comme ça.

19 déc. 2007

Ik spreek niet Nederlands

Je me confesse, après 4 mois aux Pays-Bas, je ne parle aucunement néerlandais. Je n'en suis même pas au stade où je peux dire bonjour, c'est combien, à la prochaine. Je ne parle aucunement cette langue.

D'abord, il y a le fait qu'on peut se débrouiller absolument partout en anglais. Puis, il y a le fait que je n'ai pas suivi de cours de hollandais et que je n'ai donc aucune base avec cette langue bizarre. J'ai beau avoir suivi deux années d'allemand, y reste que c'est deux langues bien différentes. Finalement, je connais - comme dans j'y ai déjà parlé et je peux dire son nom - en tout et pour tout 6 hollandais. 6!

Pour lire et minimalement comprendre, ça va encore. Mais à l'oral... Le Hollandais est fait de mots très gutturalement sec, du fin fond de la gorge. Si vous pensez que les Allemands parlent en faisant des bruits de gorge, vous n'avez rien entendu! Le Dutch lui-même n'est donc pas des plus facile à prononcer: Rijswijkseweg, Van Mussenbroekstraat, Scheveningen.

Donc la manière que j'ai trouvé pour survivre ici est de jouer aux devinettes:
Example 1. Extrait de wikipedia: De gemeente Den Haag maakt deel uit van het kaderwetgebied Haagladen (980.000 inwoners)
Indice: 980 000, ça ressemble à un nombre d'habitant..
Réponse: La Haye et ses environs doit avoir 980 000 habitants!

Example 2. Je n'arrive jamais à me souvenir du mot pour porc (varkensvlees). Pour être sûre de ne pas acheter du veau (kalfsvlees) ou du boeuf (rundvlees), je dois trouver un filet de porc et regarder le nom.

Example 3. Essayant de prendre le Tram, je me retrouve face à l'information suivante:
De tram rijdt in beide richtingen door de Jan van der Heijdenstraat en stopt dan ook weer bij de halten 'Broeksloot', 'Lorentzplein' en 'Oudemansstraat'.
Indice: Les trois derniers mots sont des stations... Est-ce que le Tram y arrête ou pas?
Réponse: attends pis tu verras.

Je crois que marie a été surprise de constater que je ne parle pas néerlandais après tout ce temps passé ici. J'ai effectivement rapidement laissé tombé mon apprentissage de cette langue. J'ai été déçue un moment, puis je me suis souvenue que Jules avait dit après son passage à Amsterdam que certains Hollandais aiment mieux être les seuls à parler leur langue. Ça me fait plaisir de la leur laisser!

18 déc. 2007

The Hague, International City

Dans le cadre de mon cours qui sert à m'apprendre comment les hollandais sont beaux et gentils et comment la Hollande est un pays accueillant, cultivé et passionant, nous avions une présentation aujourd'hui nommée The Hague, International City.

L'orateur était le Deputy Mayor de la ville, un certain Frits Huffnagel. Il est arrivé flanqué de deux conseillers, c'est rassurant une délégation de trois personnes pour une quarantaine d'étudiants... La présentation était somme toute très ennuyante, avec comme highlight le moment où m. Huffnagel nous a humblement expliqué qu'il avait créé seul le slogan Iamsterdam pour la ville d'Amsterdam (rappelons que ses deux conseillers sont assis dans la salle, ce qui laisse à supposer qu'il ne travaille pas seul!). Bref, il était là pour nous expliquer comment La Haye est une ville internationale (vrai), accueillante (discutable, surtout quand certains d'entre nous se font systématiquement refuser l'entrée aux bars de la ville par discrimination) et sécuritaire (très relatif, alors que certaines collègues se sont fait attaquer dans les rues ou le tram).

Sa présentation a finit, et je lui ai alors posé une question. Je vous fait une mise en contexte rapide: mon visa d'étudiante pour les Pays-Bas m'a coûté 450 euros pour 5 mois, ce qui équivaut à mon budget d'un mois à montréal. Mes amis qui sont en Belgique ont payé moins de 100 dollars canadiens. J'ai donc demandé à monsieur le Deputy Mayor ce que la ville de La Haye, qui se dit ouverte sur l'international, comptait faire pour mettre de la pression sur le gouvernement national pour faire changer cette politique.

Sa réponse?
I didn't know
.
C'est tout. Il n'a pas répondu, n'a pas enchaîné en faisant un petit discours politiquement correct sur comment c'est effectivement un problème et qu'on devrait effectivement essayer de faire diminuer cette somme. Je m'attendais quand même à une réponse pré-mâchée et moulue, mais I didn't know? J'ai franchement été décue.

Le bas de Pays-Bas

Dans ma non-compréhension des principes scientifiques les plus simples, j'avoue que j'étais jusqu'à récemment subjuguée par le bas de Pays-Bas. Je comprenais qu'une partie du pays soit située sous le niveau de la mer, mais je ne comprenais pas trop le comment c'était physiquement possible.

Vous vous souvenez quand les digues de la Nouvelle-Orléans ont cédés et qu'une partie de cet état a été inondé? Et bien c'est la même chose ici, des digues retiennent l'océan. Techniquement donc, je suis en zone très inondable!

(Je vais faire une petite parenthèse. Pays-Bas, c'est le pays. Soit en anglais, the Netherlands. Un néerlandais est donc un habitant des Pays-Bas. La Hollande, c'est la région où j'habite, et c'est aussi la partie inondable des Pays-Bas. Un hollandais, c'est techniquement un habitant de la province. Techniquement. mais j'aime mieux hollandais que néerlandais pour être honnête, c'est plus coulant! Fin de la parenthèse)

C'est pas nouveau, avant même que les romains arrivaient, les ancêtres des hollandais drainaient les terres pour les utiliser pour de l'agriculture. Pour éviter les inondations, ils construisaient les maisons sur des petites buttes, parfois jusqu'à 10 mètres plus haut que le reste. À partir du 10eme siècle, les hollandais commencent à construire des digues pour protéger les terres de possibles inondations. Certaines sont construites directement à côté de la mer et ce sont celles qui empêche l'eau d'envahir les terres. Certaines autres sont positionnées en plein milieu du pays, et elles servent à bloquer l'eau qui pourraient arriver de grandes rivières en Allemagne en cas d'inondation. Parce que si les Pays-Bas sont sous le niveau de l'eau, l'Allemagne ne l'est pas, ce qui veut dire qu'une rivière sortie de son lit voudra traverser la Hollande pour retourner à l'océan. La dernière fois qu'une telle inondation est arrivée, c'était en 1573. Certaines de ces barrières sont flexibles, par exemple en cas d'inondation, certaines autoroutes vont être fermées à la circulation et des barrières vont être apposés sous les viaducs pour fermer ces digues.

Au 17eme siècle, les hollandais utilisent des moulins à vent pour draîner l'eau des terres. Ces moulins apparaissent partout et permettre de réclamer encore plus de terre à l'océan. Certains immenses lacs seront ainsi vidés, entre autres directement là où se trouve l'aéroport de Schiphol à Amsterdam. Aussi n'est-ce pas rare de circuler sur l'autoroute et de constater que le niveau de la mer à notre gauche est en fait 2 mètres au dessus de nous, retenu par une digue, ou que le canal à côté de l'autoroute est en fait à la hauteur de notre fenêtre...

Pendant toutes ces années, les inondations sont fréquentes: 1421, 1530, 1570, 1717 (il y en aurait eu 111 entre l'an 1000 et 1953...). En 1730, le vert à bois arrive en Hollande via un bateau de commerce (la spécialité hollandaise à l'époque). Les digues étant malheureusement en bois, les hollandais doivent, comme à leur habitude, faire preuve d'une immense imagination pour bloquer le fléau et empêcher d'autres inondations. La plus récente inondation aux Pays-Bas a été en 1953 (2000 noyés).

Les hollandais sont les premiers à avoir enregistré des données sur la hauteur de la mer. Le Amsterdams Peil a été installé sur un canal à Amsterdam en 1683 et il s'agit de la plus vieille référence sur le niveau de l'eau au monde. 300 ans de données sur le niveau de la mer qui deviennent très utiles pour combattre la prochaine menace qui plane sur ce pays. Parce que le niveau de la mer montant, les Pays-Bas risquent effectivement une inondation titanique et mortelle. Le plus intéressant, c'est qu'alors que le niveau de l'eau monte, la structure organique qui se trouve sous le pays tend à s'affaiser. L'eau monte, le pays descend! On prévoit de 40 à 50 cm d'affaisement au cours des prochaines 50 années.

Les changements climatiques sont donc un immense défi pour ce peuple résilient. Les pluies se sont intensifiées en Europe au cours des dernières années/décennies et les étés sont plus secs (certains rivières et canaux se sont asséchés en 2003). De plus, 16 millions de personnes vivent sur un territoire un peu plus grand que la Gaspésie, avec une densité de 395 personnes par kilomètre carré. Plus de citoyens, équivaut à plus d'investissements, plus d'expansion territoriale et plus de territoire et de gens à protéger des inondations.

L'eau monte, le pays descend, la population s'étend, et qu'est-ce que les hollandais font? Ils cogitent des solutions pour ne pas mourir noyé. J'ai utilisé résilient au dernier paragraphe. C'est vraiment le terme parfait pour les néerlandais. Ils apprennent et tentent d'éviter les mêmes erreurs et c'est un peuple des plus inventifs. Les carrières de Watermanager sont des plus populaires dans ce petit pays et des milliers de personnes travaillent pour effectuer des monitorats du niveau de la mer, pour inspecter les digues ou encore pour donner de l'expertise mondiale, comme quand Katrina est passée en Nouvelle-Orléans. D'ailleurs, la population locale n'est absolument pas alarmée par les alarmes telles qu'on en a eu il y a un mois ou deux. Pff disent-ils, nous sommes protégés!

Les solutions aux changements climaiques? Les hollandais en ont plusieurs. On travaille déjà à monter le niveau du sol à certains endroits. On pense augmenter la hauteur de certaines digues. Plusieurs vivent déjà aussi sur des maisons flottantes sur les canaux d'Amsterdam (mais est-ce par souci catastrophique ou fiscal...) et on teste déjà des prototypes de maisons à pilotti flottantes. La dernière solution, construire des villes dans l'océan, comme le Dubai Waterfront.

Et je terminerai sur un dicton hollandais de toute éloquence: God created men. Dutchmen created the Netherlands.

17 déc. 2007

Nowel

Malgré les branches de sapin sèches dans ma chambre, ça sent toujours pas Noël. Me semble que je suis plus excitée que ça d'habitude.

Le petit gel et le vent de la mer froid d'aujourd'hui ont amplifié un peu l'hivertitude de La Haye, mais sans plus. Pas de sentimentalité des fêtes exhacerbée donc.

Mais, mais, mais, j'ai reçu une belle carte de Noël! Grazie mille Zia e Zio!

Qualificatifs

Notre échange tire à sa fin et ça se sent. François repart en fin de semaine, et je vais voir Laurence pour une dernière fois en Europe ce mercredi. Les Italiens et les Grecs passent le temps des fêtes ici, alors que les Français, les Allemands et Autrichiens et la plupart des Espagnols retournent chez eux.

En vue de ces derniers aurevoirs, notre association d'étudiants d'échange avait lancé un concours où on devait voter pour monsieur et madame erasmus/stoned/drunk/faithful/unfaithful/lazy/smart/brain/lover.

Et selon le vote de mes collègues étudiants d'échange, je suis madame smart ET madame brain. (un des deux aurait très largement suffit!!) Londres oblige, je n'étais pas là à mon couronnement, alors la jolie et tout aussi intelligente Laurence étant deuxième pour ces deux titres, elle s'est fait un plaisir saoul fou de prendre ma place!

Les joies de l'hiver

Une des premières gelées est tombée la nuit passée. Ce matin, je traverse tranquillement la rue avec ma petite lumière piétonne quand un connard qui n'a pas pris la peine de déglacer la vitre du côté passager tourne le coin de rue et me fonce dessus. Je l'évite élégamment (j'ai déja bu mon café, je suis réveillée) et me mets à frapper sur sa vitre, pour lui démontrer qu'il a failli me rouler dessus par paresse de dégivrage.

Ah les joies de l'hiver. On les retrouve partout, même la ou la neige se pointe une fois par siècle.

Je m'interroge tout de même, est-ce par paresse, par retard ou par absence de déglace-vitre sous la main l'hiver... peut-être que ma petite hollandaise pourra répondre à cela..

13 déc. 2007

9 mois

9 mois. Est-ce qu'il y a un chiffre plus évocateur et symbolique pour la plupart d'entre nous? L'hiver dernier, 3 personnes dans la même semaine ont fait allusion à une grossesse lorsque je leur ai annoncé mon départ pour 9 mois.

Quand j'ai annoncé à ma grand-mère, qui pourtant est une femme des plus sérieuse et respectable (allo grand-maman!) que je partais 9 mois en europe, elle m'a demandé à la blague si j'étais enceinte. Quand je lui ai rappelé il y a quelques semaines ma date de retour, elle m'a demandé si j'étais dûe pour accoucher..

12 déc. 2007

Nucléaire bonhonmme, NUCLÉAIRE!

Je suis troublée.

Suivant une décision de la Commission canadienne de sureté nucléaire(CCSN), la centrale nucléaire de Chalk River en Ontario est fermée depuis 2 semaines. Elle ne répondait pas aux normes de sécurité en matière nucléaire.

Cette centrale produit le deux tiers de la production mondiale nucléaire utilisée en détection médicale. Depuis 2 semaines, on manque de ce fameux produit pour détecter cancers et maladies osseuses au Canada. La centrale devrait normalement être remise en marche à la mi-janvier après des réparations et nouvelles inspections. Dûe à cette pénurie mondiale, le problème de sécurité de la centrale est devenu un problème politique pour nos politiciens.

Hier, un projet de loi a été approuvé par tous les partis pour contourner le jugement de la CCSN et relancer la centrale, malgré le fait qu'elle n'est pas sécuritaire. "En Chambre, Stephen Harper a promis qu'il n'y aurait pas d'accident nucléaire. "

C'est vraiment bien d'avoir la promesse du premier ministre, mais on parle quand même de nucléaire et de dispositifs de sureté nucléaire. NUCLÉAIRE.

Je comprend le problème de santé entourant cela, mais comme l'a dit la présidente de la CCSN, le problème aurait dû être réglé avant la pénurie. Maintenant, on est pris à faire rouler la centrale en dépit de ses problèmes de sureté. Le nucléaire, si bien gêré, supervisé, authorisé et contrôlé, n'est pas dangeureux. Mais à quoi ça sert d'avoir une authorité indépendante du gouvernement si on lui fait jouer un rôle de backbencher dès que des enjeux autres que sécuritaires, dans ce cas ci politiques et sociaux, entrent en jeu?

Je suis troublée je vous dis. Je comprends les impératifs derrière cette décision, mais je ne les endosse pas. Énergie Atomique du Canada, l'opérateur de la centrale, aurait dû faire ses devoirs, réparer ses installations, et prévoir un plan d'urgence sâchant que la production mondiale dépendait de ses installations. Là, on est pris avec une brèche dans le système de sécurité nucléaire et on nous fait vivre avec.

Harper, je te souhaite qu'il n'y ai pas d'accident. Prie mon ti-gars, prie.

11 déc. 2007

fin de session

de ce qu'internet me permet de percevoir, la fin de session est arrivée au Québec. Constatant cela, j'ai trouvé surprenant de ne pas être en train de m'écrouler sous une tonne de travaux de fin de session. J'ai donc fait un liste de choses à faire avant de partir pour Prague le 24 décembre:
- texte de 1000 mots.
- texte de 3 pages
- travail de 2 pages
- présentation orale de 10 minutes

Je trouve ça aussi douteux que vous, mais c'est effectivement ma petite fin de session. On dirait que je suis revenue au cégep, a stresser avec des projets de 4 pages! L'avantage, c'est que je pars l'esprit tranquille pour Londres, que je vais avoir terminé mes travaux avant Noël et que je n'aurais qu'à minimalement me préparer à mon retour pour mon unique examen le 10 janvier.

Ça fait changement pour une fois! Vive les échanges!

Conseils touristiques : Londres

Si vous êtes déjà allé à Londres, je vous demande conseil. Nous y arrivons vendredi pm, et repartons dimanche midi. Qu'y a-t'il a voir? Que préconisez-vous? Qu'est-ce que vous avez aimé? Qu'est-ce que vous avez détesté ou qui s'est trouvé être une perte d'argent monumentale?

Merci!

9 déc. 2007

bleu, le ciel bleu

je me réveille, j'ouvre les rideaux et le ciel est bleu. Hein? Voyons, ça doit ben faire un mois et demi qu'y a pas fait bleu, pis la dernière fois, c'était un bleu entaché de gris. Y'avait même mouillé cette journée-là.

Bleu? Ça existe encore comme couleur de ciel? Je pensais qu'y'avait discontinué cette couleur là.. Je doute... Y'a vraiment aucun nuage dans le ciel? Je suis pas mal sûr que les méchants gris attendent juste que je sorte pour se montrer le bout du nez. C'est comme ça que ça marche ici habituellement. T'es content, y fait beau, tu sors sans parapluie et sans imperméable, et WRAM! D'la pluie.

Qu'est-ce que je fais? Je sors? Je reste? Je sors et j'me mouille? Ben non, j'me mouillerai pas, y fait beau! Sure? Sure.

Bon, scusez, j'vais monter mon joli vélo hollandais pour une des dernières fois de mon séjour ici. J'vais profiter du soleil hollandais pour la dernière fois de mon séjour ici. J'vous le dirai si y pleut!

7 déc. 2007

Ça sent rien - la suite

Alors que je déambulais à Amsterdam, mon nez m'a avertit avant même que mes yeux le confirment. Y'avait une tale de vrais - petits - sapins: odorants, piquants et boisés.

Yeah! Noël s'en vient pour vrai!

money money

en achetant un café à 2 euros ce matin, j'ai cliqué. À trois dollars canadiens le petit café ben ordinaire, pas bio, pas équitable, pas de crème fouettée, même pas latté, ça fait cher longtemps.

après presque 8 mois, mon compte bancaire reflète non seulement le coût de la vie élevé européen mais aussi le peu de vigueur de notre beau dollar. Je crise-cardiaque à toutes les fois que je regarde ce que 300 euros donne en canadien. maudit taux de change..

autres prix variés:

poitrine de poulet: entre 1 et 3 euros
paquet de 20 advils: 7 euros
un piment: 1 euro
paquet de 4 yogourt: 2,95 euros

6 déc. 2007

Vélo - deuxième partie

J'ai jamais relancé la chose, mais j'ai effectivement trouvé un vélo, officiellement non-volé.

Ça fait un petit bout que je voulais vous parler de la bizzareté du phénomène cyclable aux Pays-Bas. Une série de choses à savoir d'abord. Les pistes cyclables sont partout. Partout. Dans les grandes villes, entre les grandes villes, sur les bords de routes, d'autoroutes, dans les champs, dans les petites villes, dans les villages. Il y a toujours soit un accotement délimité, soit une piste à part entière.

Puis, le vélo à priorité sur le piéton et l'automobiliste. Donc beaucoup moins de chances d'accidents. De ce fait, personne ne porte de casque, pas même les enfants.

De par la facilité et l'accessibilité de la chose, tout le monde fait du vélo. Des parents, avec un bébé à l'avant et un enfant à l'arrière, des amis qui trainent d'autres amis sur leur vélos, des hommes d'affaires en veston cravate, des femmes en petits tailleurs, même la famille royale fait du vélo (voir photo)!

à vélo, on peut transporter toutes sortes de choses. Un chien, une plante, des matériaux de constructions...

Les enfants apprennent rapidement à faire du vélo. Dans le parc, j'ai déjà vu un garçonnet de 2 ou 3 ans sur un vélo en bois... et non, il n'y avait pas de petites roues! Disons que la stabilité dudit vélo était assuré par ses grosses et lourdes roues de pratiquement 10 cm de largeur!


le lourd cadenas du vélo vaut souvent plus que le vélo lui-même. Souvent, on est plus fâché de la perte du cadenas que du vol du vélo lui-même... Les hollandais pensent aussi de manière un peu contradictoire qu'il est mal de voler un vélo, mais qu'il n'y a aucun problème à acheter un vélo d'un receleur. Mais je vous ai déjà parlé de ce fabuleux phénomène!

Bon. Ces petits énoncés faits, j'engage le vif du sujet: les différentes techniques de pédalement sur un vélo hollandais!

De par sa forme, le vélo Dutch force à pédaler en position assise, et non inclinée vers le guidon comme sur un vélo de montagne. Il y a beau ne pas avoir d'important dénivellement aux Pays-Bas, il y a tout de même quelques pentes, viaducs et collinettes à monter. Cela donne donc lieu à différentes techniques et interprétations de l'utilisation du vélo hollandais qui, rappelons le, a souvent une seule vitesse!

Technique 1 - Pédalement debout
À l'approche de l'inclinaison, faire en sorte que le fessier quitte la selle pour mettre le corps en position quasi verticale. Faire tourner le pédalier en utilisant le poids du corps pour appuyer fortement sur les jambes. Se rasseoir une fois l'inclinaison surmontée.

Technique 2 - Pédalement assis avec fortes utilisations des jambes
Cette technique requiert un peu plus de vigueur dans les jambes mais peut facilement être utilisée si l'inclinaison est plutôt faible. À l'approche de l'inclinaison, garder le haut du corps bien droit, les mains apposées sur le guidon avec une poigne vigoureuse. Utiliser la force des jambes, cuisses et molets, pour mettre la pression suffisante pour actionner le pédalier. Advenant l'impossibilité de faire avancer le vélo correctement, soit de par la sévérité de l'inclinaison, ou de par une atrophie musculaire spontanée ou récurrente, procéder avec la technique 1.

Technique 3 - Pédalement assis avec fort balancement du corps
À l'approche de l'inclinaison, garder le fessier bien en selle, les mains apposées sur le guidon, et utiliser le haut du corps comme balancier. L'idée est d'instaurer un mouvement du torse syncronisé avec chaque coup de pédale. Cette technique est couramment utilisée, bien qu'horrible au visuel et douteuse au niveau de l'endurance physique.

Technique 4 - la marche
Considérant la facilité géographique du terrain et les conditions légales accompagnant la pratique de ce sport, si aucune option précédente ne fonctionne, on recommande d'abandonner l'utilisation du vélo.

5 déc. 2007

Sinterklaas et Zwarte Peter

Aux Pays-Bas, Sinterklaas arrive le 5 décembre. Fini les vacances en Espagne à se faire dorer la bédaine, Sinterklaas embarque sur son cheval blanc et fait la livraison de cadeaux aux milliers de petits hollandais qui l'attendent impatiemment.

Nous avons tous, dans notre nord-américanisme et politically correctisme, été troublés par les petits lutins de Sinterklaas qui sont loin d'être traditionnels. Les lutins sont des hollandais peints en noir et ils se nomment tous Zwarte Pete, Peter noir.

Selon une certaine version de l'histoire, Zwarte Pete aurait été sauvé de l'esclavagisme par Sinterklaas en vacances en Espagne. Depuis ce temps, il l'aiderait à donner des cadeaux aux enfants hollandais le 5 et le 6 décembre. Son rôle se serait modifié au cours des décennies, passant de servant à assistant et il porte parfois un fouet, pour punir les enfants méchants. Les versions plus traditionnelles lui donnent aussi le rôle d'enlever ces mêmes enfants en les enfermant dans un sac de jute pour les ramener en Espagne.

Il y a plusieurs Zwarte Pete, un peu à l'image des sept nains: un pour conduire le traineau, un pour cuisiner, un pour déposer les cadeaux dans les sabots. Mais ils ont tous en commun d'être de petits hyperactifs bruyants et sympathiques.

Le débat est bien présent au pays. La version actuelle racontée aux enfants est que Zwarte Peter en noir puisqu'il descend la cheminée et est donc barbouillé de suie. Mais beaucoup dénoncent l'aspect raciste de cette coutume, surtout avec le passé colonial des Pays-Bas. Certains ont essayés de faire des Peter multicolores mais cette version n'a pas été très populaire.

Malgré notre trouble, nous avons ri beaucoup en voyant le déploiement d'une armée de Zwarte Peter à travers la Hollande au cours de la dernière semaine. Pour notre plus grand plaisir, ils n'ont pas résisté trop pour la prise de la photo suivante sur la place de Groningen, avec Marie-Christine, François et Greg.

C'est bien les blogs, mais...

ça fait quelques jours que je me connecte avec quelque chose à vous raconter, mais une fois dans le processus d'écriture, ça n'a plus l'air intéressant et j'abandonne. C'est sur qu'il y a pleins de trucs que je pourrais vous raconter, mais j'essaie de faire un juste mélange intéressant de parts d'histoire vécue, entendue/vue/constatée, et sentie.

Bref, je pourrais vous raconter que j'ai coulé le plus gros projet de ma session, que c'est même pas ma faute et que j'étais en beau joualvert vendredi, mais je ne suis plus fâchée et je ne vois pas l'intérêt de vous raconter tout cela.

Je pourrais vous dire que ce projet a vidé mes forces et que je traîne un énorme et méchant rhume depuis une semaine. Mais c'est un peu plate à dire.

Je pourrais justifier pourquoi j'ai recommencé à me ronger les ongles, mais il est fort probable que vous vous foutiez du fait que j'avais arrêté à prime abord.

Je pourrais vous raconter qu'il n'y a jamais de lumière dans ma chambre et qu'il n'y a jamais de soleil aux Pays-Bas. Et je pourrais vous dire que Marie-Christine serait d'accord avec ça.

Je pourrais vous raconter - mais ce serait peut-être parfois indécent - les conversations de filles qu'on a eu.

Je pourrais vous raconter notre superbe fin de semaine boisée à la québécoise sur les thèmes de pins et de pains à Groningen, ou notre dernière soirée arrosée à Utrecht, et peut-être que ça va se faire, mais pas maintenant.

Mais le plus dur, c'est de rendre ma routine intéressante pour vous. C'est bien les blogs, mais... ça ne rend pas la réalité facilement tangible puisque vous en observez une bribe seulement. Ça fait aussi un peu plus de trois mois que je me dis que je devrais écrire un beau long courriel. Encore une fois, c'est bien les blogs... mais ça ne dit pas tout. Il y a un milion de trucs à vous raconter, mais aussi bien que soient les blogs, ça ne vaudra jamais une histoire agrémentée de mes milliers de gestuelles et de grimaces.

28 nov. 2007

MC dufort on the way!

J'attends une livraison importante aujourd'hui. Je m'en vais à l'aéroport chercher de l'amour! M'zelle Dufort a décidé, sur un coup de tête complètement prévisible, de me rendre visite!

Aussi on va passer 5 petites, courtes, mais oh combien appréciées journées à se raconter nos folies des 7 derniers mois.

Yeah!

26 nov. 2007

Ça sent rien

Noël s'en vient, mais ça ne sent pas Noël.

La pologne sentait le temps des fêtes, avec les feux de foyers, l'odeur de bacon et de viande sur le grill, la neige qui crisse sous les pieds, les narines et les mains qui gèle...

Mais les Pays-Bas, c'est... un peu trop irréel pour que je me sente vraiment à l'approche du temps des fêtes. Il fait gris, pas trop froid, et parfois embrumé. C'est tout. Ils ont bien sortis les décorations dans les magasins, mais ça ne sent même pas le sapin.

Noël. C'est toujours la partie la plus difficile d'un long voyage. Déja qu'à mon anniversaire j'étais plutôt nostalgique, surtout après le téléphone de mes 8 amis saouls en matinée. Mais Noël... on dirait que je m'attaque à un gros morceau de mon échange. C'est là où on voit les amis et la famille, où on mange de la bonne bouffe, où on boit et on passe un bon moment avec ceux qu'on aime.

Et pourtant, après Noël, il reste quelques semaines seulement! En fait, il reste 50 jours seulement avant mon retour, alors la question n'est absolument pas que ça ne passe pas vite. Pour ça, c'est sûr que je vois les jours défiler et je ne m'inquiète aucunement du fait que demain matin, je vais être de retour à Montréal.

C'est simplement que maintenant, très précisément maintenant, je me rends compte que j'ai vieillie depuis mon voyage de découverte et d'insouciance du Panama. J'ai vieillie depuis ce voyage où je suis partie l'esprit et le coeur libre pour mettre toute mes énergies à construire Helene. Maintenant que je suis Helene, je sais où sont mes racines et elles ne sont pas de ce côté ci de l'océan.

En attendant, je vais essayer de trouver une belle branche de sapin pour odorer ma chambre de ma nostalgie des fêtes et me faire sourire, la tête pleine de bons moments passés, présents et futurs.

I'm a poor, lonesome police officer

Les medias semblent en parler beaucoup cette semaine mais il y a effectivement quelque chose de troublant au fait que nos policiers utilisent le pistolet Taser malgré tous les décès survenus après son utilisation. Si vous avez un peu de temps, les vidéos de Dziekanski et de Massey sont évocateurs.

Dans les deux cas, les policiers utilisent le pistolet alors que l'individu n'a encore démontré aucune attitude violente envers eux. Je comprends parfaitement le fait que l'utilisation du Taser sert à ne pas mettre en péril les policiers, mais il y a quand même une limite à se sentir en danger. Dziekanski était très agité mais il n'a jamais fait de geste violent envers les policiers et l'utilisation du Taser est survenue quasi spontanément, en surprise. Dans le cas de Massey, il n'a jamais démontré d'agitation ni de violence et il était même plus calme que le policier lui-même. Il a, de surcroit, reçu la décharge par derrière.

Le pistolet Taser serait-il utilisé par nos forces de l'autre - sous le couvert de la protection du policier - pour pallier à des lacunes en psychologie, en communication interculturelle, en gestion de crise et en gros bon sens? Pour conclure cette poussée politico-sociale, je ne comprends pas pourquoi, après 19 morts depuis 1999 reliées à l'utilisation du pistolet Taser au Canada, un moratoire n'ait pas encore été appliqué par nos forces de l'ordre pour suspendre son utilisation. Il y a une différence entre un outil efficace et un outil dangeureux. Dans le cas présent, le choix aurait du être clair...

25 nov. 2007

Auschwitz I et Auschwitz-Birkenau



22 nov. 2007

Facebook Météo

Oubliez Météomedia, moi j'ai Facebook!

Bénévole en chef is f*cking sick w/ the snow already!! (she can no longer bike around!!!!) 37m ago
Collègue is Wouuuhooouuuuuu!!!!! d'la neige!!!! 2h ago
Connaissance is Let it snow, let it snow, let it snow!!!! 2h ago


21 nov. 2007

La Pologne à l'espagnole (ou comment sacrer en voyage)

Il y a de cela quelque temps déjà, Laurence et moi avons acheté des billets pour nous joindre aux 30 espagnols, 1 mexicain, 1 écuadorien, 1 colombienne et 2 portuguaises qui partaient 6 jours en Pologne. Nous n'avions pas réfléchi la chose autrement que par: ça va être cool!

Au fil des commentaires des gens qui nous trouvaient braves et courageux d'entreprendre ce périple, nous nous sommes un peu inquiétées. Effectivement, le sang latin de nos 35 collègues de voyage pourrait mettre en péril le déroulement "normal" d'un voyage de groupe.

Jeudi 15 novembre
Les espagnols (pour faciliter votre lecture, ce terme généralisateur englobera tous nos collègues, origines confondues à moins de précisions contraires) réussissent à arriver à l'heure pour le train vers Eindhoven, même si certains auront courrus sur la voie!

Nous arrivons à Krakow après 2 heures de train, 3 heures d'attente dans l'aéroport, 2 heures de vol vers Katowice, et 2 heures de bus vers la ville. À notre arrivée à l'aéroport, la navette doit attendre 45 minutes que tous les membres de notre petit groupe ait retiré de l'argent... on se sentait un peu mal en entrant dans l'autobus de voir l'expression fâchée des gens de notre avion..

Laurence et moi sommes aux-petits-oiseaux, il neige et le sol est recouvert d'un joli manteau blanc! Sur l'autoroute, les petites maisons au loin nous rappellent l'autoroute 20 et ses fermettes encadrées d'arbres, ou encore les petites maisons nichée dans les Laurentides. On se sent à la maison et on est contente!

Il est tard, aussi j'avise mes espagnols que les restaurants polonais ferment tôt et ne seront pas flexibles. À comprendre: ne vous y pointez pas à votre heure habituelle de repas, ni à l'heure de fermeture! Malgré tout, nos amis ont mangé très rapidement devant un serveur polonais pas content du tout de voir débarquer 25 personnes à 15 minutes de la fermeture! À ce moment de notre périple, 12 personnes étaient déjà parties vers Varsovie.

Vendredi 16 novembre
Deux minibus viennent nous chercher à 10am devant notre auberge de jeunesse. Certaines de ces demoiselles ont eu froid hier alors elles ont décidé d'aller acheter des bottes... à 10 heures! Il est 10h40, nos deux chauffeurs polonais pas contents du tout veulent partir et nous sommes 24 assis dans les bus à attendre et râler! On part donc sans elles vers Auschwitz.

Le pire? Elles sont arrivées avec des jolies bottes... de pluie! Il faisait -5 C!!!

Aussi, alors que nous sommes en transit entre Auschwitz et Birkenau, nous sommes encore une fois confrontées à la latitude espagnole. Comme le soleil se couche très tôt en Pologne, la guide nous donne 5 minutes pour entrer puis nous devons prendre les minubus. En 5 minutes, on a normalement le temps pour une, peut-être deux de ces options: se réchauffer les pieds sur le calorifère, boire un chocolat chaud, manger un hot-dog, aller aux toilettes, fumer une cigarette. Nos espagnols les essaient toutes, et pas nécessairement simultanément, à notre grand désarroi!

Ce soir-là, Laurence et moi décidons de nous séparer d'eux pour profiter d'un petit resto typiquement polonais que nous avions vu le soir précédent. Au menu, du Choulent, un délicieux plat juif avec des lentilles, des fèves et trois types de viande et du Red Borsch, de la soupe à la betterave.

Samedi 17 novembre
Depuis belle lurette déjà, nous, deux canadiennes, avions choisi de passer quelques journées seules. Notre premier objectif était Lviv en Ukraine, mais comme le trajet de 350km prend environ 9 heures, nous avons simplement décidé d'aller dans les montagnes Tatra, à Zakopane plus précisément à 2 heures de bus de Krakow.

Zakopane est un espèce de Mont-Tremblant du ski polonais. Une rue principale, animée et commerciale, à la différence que les polonais n'ont pas peur du froid et que de nombreux étals de vêtements, bagels et légumes se trouvent à l'extérieur. Nous nous mettons à la recherche d'une chambre en regardant les maisons qui ont un signe, Pokoje, accroché à leur devanture.
Toc-toc.
Vieux papi polack: ?
Moi: You have a room for two?
Vieux papi polack: one moment.
Il laisse la porte ouverte et entre chez lui, gueule quelque chose en polonais et revient.
Vieux papi polack: how many nights?
Moi: One. (C'est deux en fait, mais l'ambience nous fait être méfiante quant à la qualité de la chambre)
Il grogne et recommence le manège d'entre-beugle-sort.
Vieux papi polack: Where from?
Moi: Canada.
Il grogne et recommence le manège d'entre-beugle-sort. Laurence et moi sommes un peu perplexe...

On a finit par avoir la chambre, mais c'était pas très confo, ni propre, ni accueillant. Mais une fois payé, Papi Pollack nous a fait un minimum de conversation en anglais entrecoupé de polonais. Il me faisait penser à Monsieur Delisle un peu et j'aimais bien sa présence, mais pas trop longtemps!

Cette journée-là, nous avons fait les magasins sans rien acheter, puis nous avons mangé de la saucisse polonaise, du bacon polonais, du porc polonais, de la choucroute polonaise, bu du vin chaud et du vin tout court. Dans notre deuxième resto, un groupe de musique traditionnelle s'égayait le gorgoton à chanter des rigodons polonais, pour notre plus grand plaisir! À notre sortie du resto, y fesait frette!!! Ni Laurence ni moi n'avions de vêtements pour affronter -15C et la marche de 15 minutes vers papi polack fut pénible!

Dimanche 18 novembre
Alors que nous quittons papi polack, Laurence est convaincue d'avoir été piquée par des insectes chez lui (ce qui est fort, fort probablement le cas). Nous décidons d'aller dans les Tatras, puisqu'un téléférique fait le relais entre la frontière polonaise et celle slovaque. Il y a un endroit où on peut avoir un pied dans chaque pays et cela nous semble une bonne idée. Comble de malheur, ce téléférique ouvre seulement au mois de décembre! Nous avons nos sacs à dos avec nous et ne sommes absolument pas équipées pour entreprendre la marche de 3 heures vers la frontière, aussi entamons nous un petit périple de 30 minutes dans les Tatras.

À notre retour, nous recommençons la recherche d'un Pokoje! Cette fois-ci, c'est mamie polack qui nous hégerge, et c'est nous qui l'adoptons! Mamie polack a plus de 80 ans, et elle nous parle dans un vague mélange de polonais, d'anglais et d'allemand. Elle nous raconte que c'est la maison de ses parents, et que ses enfants à elle sont à l'université aussi (ou étaient, le temps de verbe était très imprécis!). Elle nous invite à revenir cet été (sweet!) et elle est contente que Zakopane nous plaise! Malgré que Laurence se soit grattée toute la fin de notre voyage, je suis convaincue qu'il n'y avait pas d'insectes ici!

L'histoire de nos amis espagnols ne pouvait pas finir aussi rapidement. 18 de nos amis avaient donc aussi décidé de venir à Zakopane! Nous allons les rejoindre au TelePizza... à ce moment-là, Laurence et moi sommes convaincues que nous avons bien fait de nous séparer d'eux. Depuis 3 jours, ils mangent du fast-food et le seul repas traditionnellement polonais qu'ils ont mangé était celui - rapide et raté - de notre première soirée.

Ce voyage en Europe m'a fait comprendre comment j'étais une voyageuse gastronomique. Boire et manger local, pour le plaisir de mes sens! Aussi les avons nous invité à se joindre à nous pour retourner à notre resto traditionnel et à ses musiciens. Bien qu'ils soient venus s'y réchauffer et prendre un verre de vin chaud, ils sont retournés à leur auberge faire un barbecue.

Lundi 19 novembre
Nous avions donné rendez-vous aux espagnols à la station d'autobus à 11h00 en leur demandant d'être à l'heure. Ils sont arrivés à 11h10, heure très respecta
ble. Mais ils devaient retirer de l'argent, et l'un d'entre eux était au centre-ville, échangeant un achat du jour précédent. Aussi ne sommes nous pas partis avant 11h45.

Je crois qu'à ce moment-là, trois choses me chicotait le plus de leur attitude: l'indivisibilité de leur groupe, l'absence de prévisibilité de leurs membres et leur manque d'initiative. L'organisateur en chef par défault, Andres, commençait aussi à trouver pénible de devoir prendre des décisions pour tous. Une journée où il est resté couché, les 17 autres n'ont rien fait.
Ils ne sont pas sortis se promener, ils n'ont rien visité, ils sont restés à l'auberge.

À l'arrivée à Krakow, Laurence et moi décidons enco
re une fois de nous séparer et nous partons vers le marché central, spécialisé dans les bijoux en ambre. Nous déambulons dans la ville et finissons par revenir à l'auberge. Ce soir-là, 6 intéressés nous accompagnerons à un resto polonais pour la dernière fois du voyage.

Mardi 20 novembre

Départ presque à l'heure de l'auberge à 7am en direction de Katowice. Nous passons les douanes et allons attendre notre avion. Comble de malheur et malchance, notre avion sera retardé de 4h30. Les espagnols chantent des chansons et égayent
l'aéroport et nous revenons finallement à Den Haag, exténués, à 22pm.

La pologne
Est un super pays. Je n'ai pas beaucoup de photos à vous montrer puisque beaucoup de paysages ressemblaient au Québec, surtout avec la jolie neige blanche. Mais ces images sont gravées dans ma tête et m'apportent beaucoup de réconfort.

La nourriture polonaise était grasse et lourde, mais excellente au palais! Les polonais semblaient froid à prime abord, possiblement dans un relant d'ex-communisme, mais ils étaient toujours souriants et heureux après quelques phrases. Leur anglais est souvent de base, si ce n'est inexistant, mais j'ai pu dérouiller mon allemand quelques fois puisque certains d'entre eux le parle.

Finalement, c'est un grand pays et je n'en ai vu qu'une infime petite partie. Mais il y a beaucoup à découvrir et à voir dans ce pays et j'ai beaucoup aimé mon voyage.

Quant à nos amis espagnols, nous avons pu profiter de c
e voyage pour redécouvrir leur culture et leurs habitudes. De leur côté, ils ont subi nos regards fachés tout comme ceux des polonais qu'ils incommodaient! Je suis bien contente d'être partie avec eux, tout comme je suis bien contente de ne pas être restée avec eux pendant toute la durée du voyage!
Laurence, el Calcetin et Andres
Une partie du groupe avec notre guide à AuschwitzUn des nombreux parcs de Krakow... ça ressemble au Parc Lafontaine!

14 nov. 2007

réconfort culinaire

à partager depuis 12 ans notre vie familiale avec le copain de ma mère, nos habitudes alimentaires communes sont maintenant bien établies et nous avons rapidement adopté les meilleures recettes qui venaient avec ce beau-père. Un de nos classiques est maintenant le spaghetti-rosbeef: alors que la plupart des gens mangent un rosbeef avec patates et carottes, la famille de Patrice prépare une sauce au tomates longuement mijotée. Aussi, lorsqu'il était petit, Patrice était-il convaincu que tous le monde mangeait son rosbeef avec du spaghetti!

Jusqu'à ce que le petit four de comptoir de François me sauve la vie cette semaine, ça faisait 7 mois que je salivais en pensant au spaghetti-rosbeef qui m'attendrais le jour de mon retour. Effectivement, une des choses que je trouve très difficile à l'étranger, c'est de ne pas pouvoir manger ces petites choses si familières à mes sens!

Et bien nous avons improvisé un spaghetti-rosbeef, sans rosbeef! Je n'avais effectivement trouvé que des gros steaks, mais qu'à cela n'y tienne, on a badigeonné ça de moutarde de dijon, fourré ça d'ail et hop au p'tit four! Comme le dit petit four n'était pas fait pour héberger aussi lourd de viande, ça a juté partout et c'était parfaitement salaud à la fin de la cuisson...

Les amis qui m'accompagnaient dans mon périple culinaire avaient été sélectionnés sur le volet pour leur compréhension de mon drôle de besoin de bouffe locale bizarre. C'est les mêmes qui avaient eu droit à une poutine importée par Pascal. C'est aussi toujours une occasion pour nous de déconner un max en français !! De droite à gauche, François de st-hyahya, Greg de St-Pascal de Kamouraska et Laurence, montréalaise du Vermont!

C'est fou comme nos papilles sont capables de rassasier nos sentiments. J'aime bien manger mes émotions!

Lorsque l'identité culturelle est transcendante

je reste toujours surprise lorsque je vois des immigrants néerlandais se parler entre eux, non pas dans leur langue d'origine commune, mais bien en néerlandais.

Malgré les tensions racistes entourant le 11 septembre et l'assasinat de Théo Van Gogh par un musulman il y a quelques années, je n'ai pas beaucoup senti de racisme ici. Et leur conception de l'intégration de l'immigrant à la société me laisse sans voix. Qu'ils puisent parler néerlandais, c'est un chose importante, mais qu'ils le parlent entre eux, c'est spécial!

un peu de chiâlage transatlantique

ça enfamme toujours les débats, mais voici: la grève étudiante. J'étais pas à l'école y'a quatre ans, et je ne suis pas dans mon école pour celle-ci. J'ai donc le rôle facile d'la fille qui chiâle.

Je chiâle d'abord parce que j'en entends pas parler. Cyberpresse et Radio-Can, qui sont mes deux outils pour me tenir au courant facilement de ce qui se passe dans la belle province, n'en parlent pas, ou si peu (j'ai dû lancer une recherche sur le site de cyberpresse pour trouver un article).

Je chiâle aussi parce que je trouve qu'on tend à penser que les étudiants se plaignent trop et pour rien. C'est peut-être pas une grève de totale ampleur comme il y a quatre ans, mais les causes derrière sont là. Une augmentation de 50$ par session, ça veut dire que quelqu'un qui commence son bacc dans 3 ans va payer 1050$ de plus de frais d'éducation que moi. Et qu'on me sorte pas du y se plaignent le ventre plein. Y'a trente ans, une session universitaire coûtait 250$ pour un salaire de correcteur à l'UQAM autour de 10$/h. En ce moment, une session universitaire va coûte 1000$ pour un salaire de correcteur de... 10$/h.

Mais je chiâle surtout parce que, encore une fois, ce sont les plus pauvres qui vont payer. Ceux qui n'ont pas nécessairement accès aux Prêts et Bourses ou pour qui 1050$ de prêts par session universitaire, ce sera jamais assez! Le problème, il est là. Si on augmente les frais, il faut non seulement rééquilibrer le régime de prêts et bourse, mais surtout le revoir entièrement. Pourquoi on n'y serait pas tous admissible comme en Australie? Des prêts, soit, et non pas nécessairement des bourses pour tout le monde, mais de l'argent c'est de l'argent. Et si le principe, c'est de donner un accès uniforme aux études, c'est peut-être une bonne solution.

Je chiâle aussi parce que certains manifestants me poussent à bout. Je n'embarquerai pas dans le débat de la gratuité scolaire parce que je pourrais sortir mes griffes et feuler. Disons que je n'apprécie pas le principe de payer pour des gens qui ne jugent pas important de se pointer à leurs cours, alors la gratuité scolaire...

Pour le reste, je suis pour la grève. Mais pas à n'importe quel prix. Empêcher le futur recteur de sortir? pas fort. Refuser de quitter l'UQAM à sa fermeture... ordinaire. Briser du matériel et faire du vandalisme???? J'aurais pensé que le principe était le manque d'argent, le désir d'obtenir un réinvestissement massif dans l'éducation et de faire valoir qu'on tient à notre université? Alors je chiâle.

13 nov. 2007

rapport météorologique

En France, j'ai eu droit à l'été le plus pluvieux depuis les années 50.
Aux Pays-Bas, un manteau de grisaille humide et froide me glace le sang depuis septembre.
En Irlande, il ne fallait pas s'attendre à rien de mieux.
En Espagne, on a non seulement manqué de soleil, mais y fesait frette!
En Italie, c'était moins froid, mais tout de même gris et semi-mouillé, donc humide et désagréable.

Je crois qu'après une quinzaine de belles journées en 7 mois, et par belles j'entend partiellement non mouillés et grises, j'en arrive à me demander ce que j'ai fait de méchant pour être venue chercher 9 mois de temps gris et froid en Europe?

Pascal avait une théorie selon laquelle j'avais juste à bouger les mains pour que tout devienne froid et humide autour de moi. Je pense qu'il avait peut-être raison... alors j'ai mis des mitaines!

10 nov. 2007

Italia, bèlla Italia!

5 petites journées en Italie avec ma jolie Martine, et j'ai découvert une Martine-en-voyage des plus agréables! Comme Martine résume très bien notre partie de voyage commune, je vous réfère à son récit avant tout, et je ne nous répéterai pas.

L'Italie, ça représentait plein de choses pour moi. Je crois que c'est un des pays de l'Europe qui me semblait le plus convivial dans son accessibilité. Les Italiens, on les connaît via les nombreux stéréotypes et préjugés transportés à travers le monde. Aussi, j'avais l'impression d'aller chez un membre éloigné de ma famille, quelqu'un que j'aurais rencontré petite et dont le souvenir m'est familier, bien que vaguement.

D'abord, c'était l'automne. Et la vraie automne froide, humide et colorée. J'ai aimé, parce que La Haye me fournit un automne assez moche. Puis, les Italiens eux-même. Je crois qu'ils sont aussi colorés que leur automne: exubérants, bruyants, fiers! J'ai été témoin d'une engueulade entre une contrôleuse de train et une voyageuse ou ces deux dames parlaient - fort - l'une par dessus l'autre sans écouter ni laisser un temps de réponse. Splendide! J'ai aussi vu de nombreuses prises de becs dans des embouteillages, un classique. Mais, ma partie préférée était la conversation:
moi: Buena Serra!
Italien: Ciao!
moi: Parla inglese?
Italien [en traduction libre]: Non! Pourquoi je parlerais anglais, je parle Italien!

Woa! J'ai donc eu la chance de pratiquer mon italien, inexistant jusqu'à ce point. Par manque de vocabulaire, parler fut le plus dur. Mais comprendre était surprennament facile! Résultat: je suivrai des cours d'italien à l'hiver!


J'ai tout simplement adoré Venise. Ses canaux, son ambience et son charme m'ont séduit. Malgré les milliers de touristes, malgré les prix exorbitants... cette ville valait le détour et j'étais bien contente d'y être allée!


J'ai finalement quitté Martine après 5 jours de voyage pour me rendre à Rome pour deux jours. 4 collègues de La Haye s'y trouvaient et je les ai donc rejoint à leur petite auberge bon marché. C'était un très drôle d'endroit, avec déjeuner et souper de pâtes inclus pour 20 euros, faisant épargner beaucoup d'argent pour se nourrir dans un endroit aussi cher que Rome. Par contre, nous étions trente dans un appartement qui occupe la moitié de mon appartement à Montréal, avec une salle de bain. J'ai aussi aperçu une petite coquerelle en me servant mon souper le premier soir... euch. mais c'était pas cher et y'avait des pâtes à volonté!

Rome. Rome. Rome. Que dire. Ceux qui y seront déjà allé comprendront qu'il est difficile de décrire cette ville autant qu'il est impossible de tout voir en une journée. Je m'étais fait un trajet pour réussir à profiter de mon temps au maximum: Piazza Venezia, Fontaine de Trévi, Pantheon, Piazza Navona, Piazza San Petro, Vatican, Colosseo et Circo Maximo.


C'est vraiment une ville surprenante, avec un traffic intolérable et de facto, une pollution insupportable (j'avais un horrible mal de tête à la fin de la journée!). Chaque pas nous mêne à une nouvelle ancienneté, une nouvelle ruine, un temple, une place, un musée, etc. C'est une ville vibrante, touristique et pleine de surprise. Encore une fois, une hélène satisfaite!

Bref, l'Italie... que dire de plus que c'était vraiment un beau voyage, avec beaucoup de plaisir, de bonne bouffe (mais mon risotto est le meilleur!) et de bon vin!

9 nov. 2007

Petit public inquiet, rassure-toi

là, public, on va clarifier quelque chose. C'est pas parce que je n'ai jamais donné suite à mon post de je-file-un-peu-croche que je suis encore dans cet état! Alors des messages qui disent: fais-toi en pas, ça va passer, j'en veux pu!

c'est là qu'on détecte les faiblesses de la technologie du world wide web. Je suis là, mais je n'y suis pas. Je partage, mais je cache et je camoufle aussi. Mon éditorialisme peut mener à votre incompréhension et je m'en excuse. Mais en même temps, ça nous laissera des trucs à jaser à mon retour: des petites impressions que mon blog vous aura donné, ou encore des révélations que vous souhaiterez m'entendre faire, ou des détails qui vous auront échappés, et tout le reste qui ne sera pas écrit. Déjà que vous avez des méchants gros bouts de mon voyage, je vois venir les conversations où je vais commencer à raconter une histoire de voyage et où tout le monde la connaîtra...

Je m'égare. Je ne vous ai jamais fait de suivi de mon état pour la simple raison que je ne ressentais pas le besoin de le faire. Mon arrivée à La Haye sonnait le milieu de mon voyage, le moment exact où on s'aperçoit qu'il en reste aussi longtemps à couvrir que ce qu'on vient de faire. Un peu comme au milieu d'un marathon, quand on est déjà pu capable et qu'il faut continuer. Je suis donc allée voir mes jolis mNm à Liège et ils ont bien pris soin de moi.

Pendant encore une semaine, je filais croche et je m'ennuyais. Mais ce serait mal me connaître que de penser que j'aime me morfondre! Je savais parfaitement que c'était une petite phase et que le temps allait me jouer des tours par la suite. Et effectivement! Après, c'était ma fête. Puis je suis retournée en Belgique. Puis l'école s'est installée dans ma routine avec ses travaux. Puis Pascal est arrivé et on a joyeusement visité l'Irlande et l'Espagne. Puis ce fut l'Italie avec Martine.

Je n'ai pas eu le temps de penser beaucoup, et me voilà à deux mois de mon départ. Et ce n'est pas fini puisque ces deux mois seront remplis à quart de tour. Effectivement, fidèle à moi-même, j'ai ressorti mon agenda et j'ai planifié tout ce que je pouvais. Aussi, mes dernières semaines européennes s'enlignent-elles ainsi [juste pour vous faire baver un peu]:
15 au 20 novembre: Pologne
fin novembre: visite de Marie-Christine!
14 au 16 décembre: Londres
Noël: Suisse avec la famille de Michèle, mon amie suisse du Panama
Jour de l'An: Autriche avec Peter et Anja
Début janvier: Prague ?
12 au 19 janvier [erreur dans l'achat de mes billets d'avion = 1 semaine lousse]: pays de l'Est, probablement Bulgarie, Roumanie et Hongrie.
20 janvier: Montréal!

Alors si vous voulez qu'on parle de mon état psychologique, je vous répondrais que je ne comprends pas pourquoi! Dans tout séjour d'une longueur respectable (plus de six mois) comme celui que j'ai entrepris en avril, il y a des hauts, et il y a des bas. En ce moment, je suis sur le haut et je profite de tout ce que l'Europe a à m'offrir, surtout comme je ne risque pas d'y revenir avant quelques années.

Alors public, je te sens rassuré, je t'anticipe avec un brin d'envie, et t'espère que tu auras de la jasette après-voyage en réserve pour moi, pour tout ce que je ne t'aurai pas raconté dans l'espace internaute!

7 nov. 2007

La contextualité d'une maisonnée

Mon Facebook annonçait Helene is home à notre retour d'Espagne. Y'a Jules qui a demandé la question qui me trottait en tête à ce moment précis là, soit "Home étant?"

Alors que Pascal et moi rentrions à La Haye, je me sentais vraiment heureuse de retrouver ma chambre, mon ordinateur, ma douche, mon lit, mes affaires quoi. Mais en même temps, c'est pas vraiment chez moi... La même chose s'est produite en revenant d'Italie... comme quoi, être chez soi, c'est un concept très vague!

31 oct. 2007

ça paraissait si simple...

un petite anecdote comme quoi 1) y'a une suite à toute histoire 2) le concept des droits d'auteur n'est pas donné à tous et 3) être à l'université n'équivaut pas nécessairement savoir écrire. Je suppose que ces apprentissages diffèrent de pays en pays!

helene, aidant sa collègue pour son essai: Ton texte à l'air un peu décousu...
collègue, dont nous tairons l'origine et le nom: ben, c'est des extraits de différents textes.
helene, essayant de comprendre: un copier-collé?
collègue: oui.
helene, poussant son constat un peu plus loin: et c'est ce que tu mets dans ton texte?
collègue, simplement: oui
helene, qui doute de plus en plus: vas-tu mettre des guillements?
collègue: ben non, je pensais mettre l'auteur entre parenthèse à la fin, mais pas tous. Tsé, si j'ai interchangé le début de la phrase pour la fin de la phrase, j'ai pas vraiment besoin de citer.
helene, de plus en plus sceptique mais voulant un constat ferme: mais... de ce texte là, qu'est-ce qui est de toi?
collègue: mmm.... l'introduction je pense.
helene:.... euh... donc.... ton texte est un ramassi de copier-collé intégral?
collègue: ben... les auteurs parlent vraiment mieux que moi*, alors je ne vois pas comment je le réécrirai mieux!
helene, polie mais ferme: si tu fais ça, le prof va te planter.
collègue: quoi?
helene, subjuguée: tsé, toutes les fois où on nous a dit de ne pas copier, c'est ça que ça voulait dire!
collègue: mais c'est pas copier!
helene: ah oui? C'est toi qui a écrit tout ça?
collègue, débinée: non... mais si je l'ai traduit de ma langue d'origine, ça conte pas, non?
helene, prenant une grande respiration: je répète ma question, Est-ce toi qui l'a écrit?
collègue: mais...... ça veut dire qu'il faut que je recommence!

Et de nous enligner sur 3 heures d'enseignement secondaire sur la paraphrase et la citation. Comprenez moi bien, j'adore cette personne, mais je n'avais vraiment pas la tête à enseigner comment écrire un texte argumentaire aujourd'hui... Alors qu'en septembre, j'étais très suprise du fait que tous les professeurs mettaient l'emphase sur le fait que copier est interdit, je comprends un peu mieux maintenant...

* à sa défense, l'anglais n'est effectivement pas sa langue maternelle. Mais tout de même..

30 oct. 2007

La fin... ou plutôt le début!

Nous voilà de retour à Den Haag depuis quelques heures. Hélène fait son lavage en prévision de son prochain voyage dans deux jours pendant que Pascal fait ses valises, principalement constituées de trucs d'hélène qu'il ramène (et oui, j'ai réglé mon problème de valise).

Lavés pour la première fois en deux semaines par une douche fonctionnelle à 100 %, nous sommes fatigués, mais content. On a un beau sourire vague au visage et on a passé la journée à faire des blagues salaces et de mauvais goûts en territoire hollandais, là où personne ne peut comprendre la stupidité de ce qu'on dit. Quand même, deux semaines en famille, ça relâche les inhibitions et comme notre famille en a déjà peu.... Ayant dormi quatre heures la nuit passée pour attraper notre vol du matin, notre humour douteux nous a fait nous bidonner pendant le long trajet du retour!

Au cours des prochaines semaines, on vous divulgera, en duo, nos photos, anecdotes et contes de voyages. Il faut être patient, c'est tout de même deux semaines de contenu touristique et familial, mais on travaille pour vous livrer de la qualité!

Des belles vacances pour Pascal et Hélène donc. Pascal quitte demain matin pour vous revenir pimpant d'Europe, alors qu'Hélène continue ses vacances scolaires en se dirigeant vers l'Italie avec Martine! à suivre donc, de tout bords tout côtés!

24 oct. 2007

Des bosses(bus), des pintes et des roux

notre premier rapide verdict sur l'irlande:
- y'a beaucoup de roux
- y'a autant d'autobus que de roux
- y'a autant de bosses sur la route que d'autobus et de roux
- on a pris autant de pintes de guiness que y'a de bosses, d'autobus et de roux

l'irlande, c'est un must-seen, un arrêt obligatoire, un détour sympathique et on est vraiment heureux de l'avoir fait ensemble.
Cheers!

19 oct. 2007

Irlande: pays de la guiness

7 minutes avant notre départ vers l'Irlande. On est excité? Comme des petits fous!
Pascal n'a plus de Jet-Lag, il a vu Amsterdam et on a pacté les petits.

On vous revient dans quelques jours. Helene et Pascal!

16 oct. 2007

paresse informationnelle-technologique

quand tu me donnes ta partie de notre travail d'équipe et que t'as fait un copié-collé wikipédia, ça m'insulte. Mais là, t'as même pas pris la peine d'enlever les petits Edit dans le texte. Franchement.

15 oct. 2007

Mon ami Ryan

Mon petit frère Pascal arrive dans 4 jours et on est excité comme des p'tits fous tout les deux!

Ce qui est super avec Pascal, c'est qu'il n'y a rien de compliqué. Quand je lui ai demandé ce qu'il voulait faire pendant ses deux semaines de vacances, s'il y avait une région ou un pays qu'il voulait visiter, il m'a répondu: Ben non! Moi, je viens te voir. Le reste, c'est toi qui décide. Tsé, c'est toi qui connait ça l'Europe.

Donc, outre le budget, pas de limite. J'avais déjà en tête d'aller en Espagne parce que mon amie Tangmo de Thaïlande y fait sa maîtrise. Nous étions ensemble à l'école au Panama et ça fait presque 7 ans que je ne l'ai pas vue! Donc, c'était clair que l'Espagne s'inscrivait à notre itinéraire.

Après, je me suis demandé qu'est-ce qui pourrait être plaisant de faire avec Pascal. Et l'Irlande m'est venue en tête. Boire de la Guiness à Dublin ben relax avec Pascal, quoi de mieux?

Alors j'ai magasiné, et re-magasiné, et visité l'immensité Internet d'avions à bas prix en Europe. Et j'avais peur d'avoir raté tous les deals et je me mettais à reconsidérer le choix d'aller en Irlande quand j'ai réussi à trouver ce que je cherchais! Pour la très, très petite somme de 90 euros chacun au total, voici notre itinéraire de voyage!
19 octobre: Bruxelles - Dublin
23 octobre: Dublin - Madrid
30 octobre: Valencia - Maastricht-Aachen

C'est l'fun l'Europe!

12 oct. 2007

L'ordre en désordre, ou donnez moi un numéro svp!

Après 6 semaines, je commence à connaître mon deuxième pays d'accueil. Je ne le comprend pas encore (et ça risque de ne jamais arriver), mais je peux du moins comparer certains petits trucs pour votre bon plaisir!

Aux Pays-Bas, le principe de faire une file est inexistant. Partout où on ferait normalement une file chez nous, ici on donne un petit numéro. Un numéro à la pharmacie, un numéro au bureau de poste, un numéro à l'école, etc. S'il n'y a pas de numéro, c'est le chaos. Oubliez le principe de file et de chacun son tour, les hollandais ne pensent qu'à eux-mêmes dans une telle situation.

Faut bien préciser, ce n'est aucunement par manque de respect! C'est simplement comme ça que ça se passe. Un exemple: t'es à la gare en file pour acheter un billet au guichet. Tu choisis un file et t'attend ton tour. Quelqu'un arrive, et au lieu de se mettre derrière toi, il se met à côté de toi, un peu plus en avant que toi. En fait, juste assez en avant pour qu'il soit plus rapide que toi pour atteindre le guichet. Tu te mets en mode défensif et t'avance un peu plus. Neni. T'as déjà perdu. Dans la tête du hollandais, y'a même pas lieu à reconsidérer. Il n'a rien fait de mal et c'est maintenant à son tour!

Ça m'est aussi arrivé à la bibliothèque. Je finis ma transaction pour retirer un livre, et quelqu'un vient se mettre directement au comptoir, entre moi et la personne qui traitait mon retrait! Disons que ma bulle personnelle s'est sentie violée et que je me suis sentie un peu insultée!

Ça implique aussi indirectement qu'il faut savoir où prendre sa place, où attendre indéfiniment son tour! J'en suis au milieu en ce moment. Je n'aime pas m'imposer, mais je n'aime pas me faire dépasser non plus!

Pas de numéro, pas d'ordre. C'est facile à se souvenir, difficile à pratiquer (pour moi en tout cas), surprenant à constater et souvent pénible à accepter!

10 oct. 2007

Argumentation intéressante..

Si vous avez 10 minutes et comprenez l'anglais...

8 oct. 2007

au cours des derniers jours...

- j'ai fait mes premiers sushis
- je me suis blessée au genou au karaté
- je suis retournée à Liège pour l'anniversaire de Marie
- j'ai découvert les plaisirs des travaux d'équipe interculturels
- j'ai déboulé des marches
- je suis allée à Spa
- j'ai arrêté de me ronger les ongles
- j'ai lu le dernier thorgal, qui est en fait le premier tome d'une nouvelle série de BD!
- je me suis sentie submergée à de nombreuses reprises par l'amas de travaux qu'il faut que je fasse dans les prochains jours
- j'ai essayé de planifier l'arrivée de pascal et nos vacances dans moins de deux semaines, sans trop de succès jusqu'à maintenant..
- j'ai acheté un peu de trop de bds..
- j'ai commencé ma relecture d'harry potter. c'est peut-être pas le bon moment, mais c'est encore meilleur quand on devrait être en train de faire autre chose!

2 oct. 2007

Faut voir les choses positivement...

L'aspect positif d'être rendue au troisième filtre UV pour ma caméra en 8 mois de possession, c'est que ma caméra, elle, est encore intacte...

30 sept. 2007

ça n'arrive pas à tous les ans...

de se faire chanter bonne fête en 7 langues différentes!

29 sept. 2007

Kinderdijk

Un train, un tram, une heure d'attente, et un autobus plus tard, nous sommes allés faire une petite escapade à Kinderdijk aujourd'hui. C'est un patrimoine de l'Unesco et le site est vraiment super! On s'est quand même fait attraper par la pluie, mais on a avant eu le temps de se promener parmi ce champ de vieux moulins, datant de du 18eme siècle!

28 sept. 2007

Les voyages se suivent...

Je partage avec vous un brouillon de courriel datant d'il y a plus de 6 ans, soit du 19 juillet 2001. J'étais alors au Panama depuis 4 mois et, bien que je ne me souvienne plus exactement de la question, la réponse que j'avais ébauchée pour ma mère mérite d'être partagée, surtout après mes derniers billets assez émotifs. J'ai retrouvé ce courriel il y a une semaine et ça m'a fait bizarre de relire ma jeunesse, mon exubérance et mes fautes d'orthographe ainsi...

je ne crois pas jamais avoir envoyé ce courriel...

"pour ce qui est de ta super question, la reponse est tres vague disons. depuis que je suis arrivee, j'ai remarquee
un changement de personnalite, maturation disons tres important. mais je sais pas quoi, ou, pourquoi...

j'ai absolument aucune idee de ce qui mature, mais je suppose que c'est moi en entier.

je suis tres heureuse, d'etre ici, de vivre ca, je ne regrete absolument pas le mcdo pendant 6 mois, le pas
d'argent pendant 6 mois, la perte de mes amis, l'eloignement.

je crois que c'est trop super d'etre ici, meme si ca parait pas toujours. dis toi que a tout les jours,
quelque chose de bien m'arrive, meme si souvent je parle que du mal ou de ce qui fait chier. "

 

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