30 sept. 2007

ça n'arrive pas à tous les ans...

de se faire chanter bonne fête en 7 langues différentes!

29 sept. 2007

Kinderdijk

Un train, un tram, une heure d'attente, et un autobus plus tard, nous sommes allés faire une petite escapade à Kinderdijk aujourd'hui. C'est un patrimoine de l'Unesco et le site est vraiment super! On s'est quand même fait attraper par la pluie, mais on a avant eu le temps de se promener parmi ce champ de vieux moulins, datant de du 18eme siècle!

28 sept. 2007

Les voyages se suivent...

Je partage avec vous un brouillon de courriel datant d'il y a plus de 6 ans, soit du 19 juillet 2001. J'étais alors au Panama depuis 4 mois et, bien que je ne me souvienne plus exactement de la question, la réponse que j'avais ébauchée pour ma mère mérite d'être partagée, surtout après mes derniers billets assez émotifs. J'ai retrouvé ce courriel il y a une semaine et ça m'a fait bizarre de relire ma jeunesse, mon exubérance et mes fautes d'orthographe ainsi...

je ne crois pas jamais avoir envoyé ce courriel...

"pour ce qui est de ta super question, la reponse est tres vague disons. depuis que je suis arrivee, j'ai remarquee
un changement de personnalite, maturation disons tres important. mais je sais pas quoi, ou, pourquoi...

j'ai absolument aucune idee de ce qui mature, mais je suppose que c'est moi en entier.

je suis tres heureuse, d'etre ici, de vivre ca, je ne regrete absolument pas le mcdo pendant 6 mois, le pas
d'argent pendant 6 mois, la perte de mes amis, l'eloignement.

je crois que c'est trop super d'etre ici, meme si ca parait pas toujours. dis toi que a tout les jours,
quelque chose de bien m'arrive, meme si souvent je parle que du mal ou de ce qui fait chier. "

25 sept. 2007

De Haagse Hogeschool

Avec tout cela, il ne faut pas perdre de vue que je suis ici pour étudier, quand même. Mon université est une université de type professionnelle, elle ne forme donc pas des scientifiques ou des théoriciens, mais plutôt des practiciens, des gens formés pour le marché du travail.


C'est une université orientée vers l'international, autant par ses cours que par son bassin estudiantin. Trois de ses programmes d'études s'offrent en anglais et accueillent une foule d'étudiants internationaux qui se mêlent aux hollandais dans les cours. Nous sommes 200 étudiants internationaux venant compléter cette giboulée en passant une ou deux sessions avec les autres étudiants. Pour les curieux, oui mes cours sont en anglais et non en hollandais.

La session elle-même se divise en deux demi-sessions ou quadrimestres, ce qui implique que certains cours s'étalent sur 6 semaines seulement. Qui plus est, nos cours ont 1h30 par semaine... ce qui nous fait un beau total de 9 heures de contenu scolaire en 6 semaines. J'ai sincèrement hâte de voir quel type d'apprentissage nous allons tirer de 9 heures de cours magistral.

Bref.. la plupart des cours impliquent des travaux en équipe et des présentations orales. Il s'agit là d'une des orientations internationales de l'école, visant l'intégration de l'aspect multiculturel et linguistique de telles équipes de travail. Par exemple, j'ai un gros projet de recherche sur l'Union Européenne et l'e-government qui implique non seulement l'usage de multiples langues pour la recherche, mais aussi l'utilisation de langues secondes dans la présentation orale.

Pour l'instant, nous en sommes au premier quadrimestre et j'ai 3 heures de cours par semaine... Oui, je sais, c'est un peu ridicule. Mon projet commence cette semaine et ça devrait me faire travailler beaucoup plus de temps en dehors de l'école. Pour ce qui est de mes cours, nous avons pu être témoin du manque d'organisation de notre université d'échange. Je vous ai déjà parlé de notre processus d'inscription. Et bien ce n'est pas vraiment mieux pour l'organisation des cours même: un de mes travaux consiste à lire un livre et à écrire un essai à partir de ma lecture. Mais le livre n'est disponible nulle part, il est imprimé sur demande par l'éditeur aux États-Unis qui juge ne pas avoir eu assez de demandes pour l'imprimer jusqu'à présent, et il est en commande à la bibliothèque de l'école. Yeah. Notre essai était dû dans 3 semaines, et personne n'avait le livre en main. Nous avons, bien évidemment, obtenu une prolongation, mais cela vous donne une petite idée de l'organisation de l'école.

J'avais l'impression que tout allait croche avec le processus d'inscription, les modifications d'horaire dernières minutes, les erreurs de locaux, les conflits d'horaires et le matériel. J'essayais de ne pas trop me plaindre, sentant que je tendais à comparer un peu trop à l'UQAM, mais le directeur de l'école m'a confirmé que j'avais raison de trouver que tout avait des ratés:

Dear Guest Student,
I write to you regarding the recent situation concerning the timetables for this term. Unfortunately, we were unable to publish the timetable at a suitable time and indeed even had to amend it after one week. This may have caused you great inconvenience and nuisance. I will simply apologise. There is no reason good enough it should simply have not been so late.

Therefore the Academy wishes to offer you a drink by means of apology.

Ça c'est un meaculpa comme on n'en voit pas souvent! Cheers!


De Haagse Hogeschool, avec canal et ptits bateaux
De Haagse Hogeschool et son canal
L'architecture flyée du hall

24 sept. 2007

trouvé dans mes archives...

Quelle est la différence entre un parachutiste italien, français, américains et canadiens?

Les Américains sautent à l'heure et capturent leur objectif.
Les Français sautent en retard puisqu'il ont oublié leurs parachutes, puis ils capturent leur objectif.
Les Italiens regardent leur chef de peloton sauter et applaudissent en faisant des Vivas!
Les Britanniques attendent que les Canadiens capturent l'objectif, puis ils prennent le mérite.

19 sept. 2007

réminescence et nostalgie.

L'excitation du début, le sentiment d'alégresse qu'apportent les voyages, la découverte et l'exploration, puis la routine qui s'installe. Les petites habitudes indélogables et les nouvelles qu'on adopte à cause de ce nouvel environnement. Vient ensuite un creux, un sentiment de vide, de délaissement, de l'ennui aussi. On pense à la maison et ça nous manque. Les gens, les lieux, les odeurs... Les larmes faciles, la plume volatile, le téléphone et l'internet qui rendent tout si près et pourtant si loin...

je vous écrivais cela il y a cinq mois et me voici maintenant dans cet état, la première moitié de mon voyage étant terminée. Je sais parfaitement où j'en suis, et ce n'est ni dépression, ni nostalgie. Dans le langage des étudiants d'échange, je suis au creux de ma courbe d'adaptation. Je me trouve dans le no man's land de l'échangisme étudiant, celui duquel nos propres efforts, aidés de la présence des autres, nous tireront sans qu'on s'en aperçoive.

Je me sens seule et je ne le suis pas. Je me sens désemparée devant les petites choses si simples de la vie. Je me sens incomprise alors que je ne dis rien. Je me sens éloignée et c'est la seule chose qui est vraie.

Vous écrire dans cet état n'est pas pour moi un grand plaisir, mais j'y trouve tout de même une richesse. La richesse pour vous de suivre un peu plus intimement mon périple, la richesse pour moi de vous utiliser comme exutoire émotionnel suprême. Une sorte de béquille technologique..

Des derniers mois, j'ai pu tirer trois constats. D'abord, j'ai un grand besoin de stabilité, de sédentarisation dans ma vie présente et j'ai hâte de revenir à Montréal pour concrétiser cet état. Je veux m'installer, me cocooner, me dorloter. De ce fait, mon deuxième constat est donc que ce voyage sera le dernier grand voyage d'hélène. Grand comme dans long.

Mon dernier constat en est un émotionnel. Vous, amis, familles, collègues, me manquez. Je m'ennuie de vous et vous êtes plus que central dans mon existence. Sâchant comment me sortir de cette petite passe négative, je vais me faire gâter en Belgique chez les mNm dès demain en l'honneur de votre bon souvenir, de votre amitié et amour.


18 sept. 2007

juste une histoire de chandail ben ordinaire

il y a 5 ans, j'avais acheté dans un magasin usagé un vieux coton ouaté nike. C'était un modèle d'enfant et il était définitivement trop petit des bras, mais je l'a.d.o.r.a.i.s.! Et quelques mois plus tard, je l'ai perdu dans les rues de montréal-la-grande-ville (j'étais encore banlieusarde à l'époque).

J'étais tellement en criss de la perte de ce fameux coton ouaté que mon ex m'avait forcé à aller magasiner pour le remplacer. Et même l'achat de trois nouveaux chandails n'avait pas pu remplacer le confort de mon vieux nike noir.

Hier, en passant dans le secteur petit garçon du H&M, je l'ai vu. Y'avait une aura qui flottait autour, le bruit dans le magasin s'est assagi, je suis sûre que les clients me regardaient faire. J'ai tendu la main - c'était le même tissu. En l'essayant, je suis revenue cinq ans en arrière. Les bras étaient trop petits, mais la coupe allait à merveille.

Je le porte maintenant, et c'est comme si j'avais retrouvé une certaine période de ma vie en enfilant ce chandail. Et franchement, c'est encore mieux sans le signe Nike!

16 sept. 2007

Delft

à 10 minutes de tram de la Haye se trouve la petite ville bucolique de Delft. Avec ses canaux et ses petites rues sinueuses, elle fait reine le piéton et le cycliste. Son ambience est non seulement charmante et relaxante, mais elle me rappelle beaucoup certains quartiers montréalais où j'aime bien aller me promener. Un heureux mélange entre Westmount, Mile-End et le plateau, sans le snobisme.

Les rues étaient animées aujourd'hui, dimanche, et de nombreuses petites familles hollandaises étaient sur la place centrale des cafés. C'était ma deuxième visite en quelques jours tellement j'ai aimé. Sympa, ça me fait sentir à la maison en europe!


14 sept. 2007

Une fleur

Dans la vie, ou du moins dans ma vie des dernières années, il y a beaucoup de choses que je fais sans me poser de questions. Essayer d'être honnête, gentille et généreuse. Prendre soin des autres et m'assurer de leur bonheur. Prendre plaisir à voir les amis et la famille, à partager et à apprendre avec eux, par eux. Je fais beaucoup de bénévolat, j'invite beaucoup à souper, j'organise beaucoup, mais je ne cherche ni reconnaissance, ni réciprocité, puisque mon plaisir se trouve justement dans le fait de faire plaisir. Savoir que tout le monde est heureux me rend heureuse, alors c'est assez facile à faire!

Pourtant, quand les amis remercient, j'esquive. Les amis insistent, je modeste. Et à chaque fois, je suis troublée de me faire remercier ou complimenter pour quelque chose que je considère normal, et la principale raison de cette franche modestie, c'est surtout parce que je ne conçois pas la vie autrement.

Et un jour, la reconnaissance officielle arrive, et je ne peux plus trop la nier. Et bien notre cher gouvernement fédéral, par le biais de la Fondation des bourses du millénaire, vient de me lancer une fleur pour mon excellence académique et mon implication sociale. Accompagnée d'un chèque de 4000$.

Je vous promet que je n'esquiverai ni ne modesterai pas cette fois-ci.

12 sept. 2007

Asstraat 68

La chambre

Voilà mon nouveau chez moi! J'habite dans une résidence étudiante, Asstraat, qui héberge la plupart des 200 étudiants d'échange qui étudient à mon université. Nous sommes, dans mon édifice, environ 70. Mon palier à moi se divise en trois sections et je cohabite directement avec 3 filles, de Grèce, de République Tchèque et d'Italie. À nous quatre, nous partageons une minuscule cuisine, une toilette et deux douches. Asstraat se trouve à côté de l'université, un canal nous en sépare. Pour une distance montréalaise, vous n'avez qu'à imaginer la distance séparant le complexe des sciences de l'Uqam de la station Berry-Uqam.

Beatrix der Nederlander

Au niveau de l'appart, deux choses me déçoivent beaucoup. D'abord le fait que ce ne soit justement pas un appart mais bien une amoncellement de chambre. Nous n'avons aucun espace commun, aucun salon, pas de télévision ni d'endroit pour végéter et parler avec des gens. Mais l'aspect qui me décoit le plus, c'est décidément la taille de ma cuisine. Elle est si petite qu'on ne peut y manger qu'à deux, j'ai donc du faire une croix sur les réceptions-à-la-hélène-avec-bonne-bouffe-et-gens-partout. Les fenêtres n'ouvrent pas et l'air y est vicié quand on cuisine trop épicé puisqu'il n'y a pas de hotte. Il n'y a pas de micro-ondes ni de four (exit le spaghetti-rosbeef!). Bref, mon âme d'hôtesse en pâti et bien que j'aime être reçue chez les gens, j'aime encore plus recevoir. Ce doit être la manifestation de mon esprit casanier!

(nous avons la tristesse de vous informer qu'après plus de 6 ans de lutte contre la technologie, mademoiselle saint-jacques a baissé les bras. Pour la durée de son séjour hollandais, vous pourrez la rejoindre sur sa nouvelle machine à téléphoner portative au 011.31.62.666.31.03)

11 sept. 2007

Corruption

Ma coloc grecque a réussi, pour les élections, à se faire payer un billet d'avion aller-retour complet par un parti politique grec. Ça me rappelle l'époque de notre cher Duplessis qui payait des frigos aux gens qui votaient pour lui... Si c'est pas de la corruption...

Dutch bureaucratie - deuxième partie

Vous vous souvenez des tracas que j'ai eu pour m'enregistrer aux cours que je voulais suivre... Et bien comme j'avais modifié ma sélection d'origine en changeant mon cours d'anglais pour un cours d'hollandais, j'ai du refaire le processus complet lundi! Ça aurait été beaucoup trop facile de tout faire en même temps! Arrivée à 9h, je suis passée vers 13h. Yeaaaaaah!

Fiets et le vélo volé


Dans un pays où il y a 11 millions de bicyclettes pour 16 millions de population, il est primordial d'avoir un vélo. To bike or not to bike is not the question. Le mot vélo, Fiets, est souvent considéré comme le plus joli mot du néerlandais!

Normalement, on peut obtenir un vélo typiquement dutch pour un prix très raisonnable, soit entre 20 et 100 euros. Par contre, comme 200 étudiants d'échange sont arrivés à Den Haag il y a deux semaines, il est impossible de trouver un vélo à moins de 150 euros. Impossible? Non. On peut demander au blackman (désolé pour le terme, mais c'est sa seule identité connue) de nous trouver un vélo. Et par trouver, je veux dire voler.

Et oui, Den Haag est le paradis du vélo, avec ses centaines de pistes cyclables, mais c'est aussi un des endroits où les vélos se font le plus voler. Ça ne sert à rien de s'acheter un beau vélo, ce serait inviter les voleurs! Aussi, vaut mieux acheter une bouette qui roule, y mettre deux cadenas distincts et toucher du bois.

Aussi, j'ai longtemps hésité autour de l'attrait du vélo volé. Bien sûr, le vélo volé se vend à un prix ridiculement compétitif (20 euros en moyenne). Parfois, le vélo volé est en mauvais état, mais parfois en très bon état. Un des plus grand inconfort parfois occasionné par son achat est l'arrestation qui suit la transaction, le blackman étant quelqu'un de relativement connu de la Politie(c'est arrivé).

Mais la question pour moi était surtout à savoir si je voulais encourager ce petit traffic. Si je trouvais cela bien non seulement de voler des vélos et de les revendre, mais surtout d'en acheter un en toute connaissance de cause. Pour moi, ça revenait exactement à la même chose que de le voler moi-même.

Se faire voler, tout le monde haït ça. Alors pourquoi l'encourager aussi ouvertement? Si c'était mon vélo volé que le blackman essayait de me vendre? Où si un de mes amis se promenait le lendemain du vol de mon vélo, avec mon vélo?

Non. J'ai décidé de jouer fairplay, d'attendre, de payer un peu plus, mais d'avoir la conscience tranquille parce que ça, ça vaut plus que tout.

Et si je me le fais voler me direz-vous? J'espère bien que ça n'arrivera pas mais le cas échéant, j'avoue que je ne saurai ni quoi dire, ni quoi faire, surtout si un ami le rachète!!

9 sept. 2007

Sondages

Vous aurez remarqué l'apparition de deux sondages maison dans les onglets de droite.

En tant que blogueuse de voyage, je m'intéresse beaucoup à mon public. Bien que de nombreuses personnnes visitent ce blog, peu sont celles qui y laissent des traces et on se demande parfois si ce sont toujours les 5 ou 6 mêmes qui visitent!

Aussi, je vous invite à non seulement répondre à ce sondage, mais aussi à délaisser votre anonymat de lecteur pour agrémenter ce billet d'une contribution personnelle sous forme de commentaire, histoire d'avoir une meilleure idée de mon lectorat! Pour les gênés, laissez votre nom. Pour les moins gênés, laissez-vous aller!

Je vous reviendrai avec les résultats des sondages dans une dizaine de jours!

7 sept. 2007

Dutch bureaucratie

En arrivant dans un nouveau pays, il faut s'accommoder à toutes sortes de différences culturelles. Certaines sont faciles à détecter, l'utilisation du vélo comme moyen suprême de transport par exemple, mais d'autres sont plus difficiles à accepter. Aujourd'hui, tous les étudiants se sont butés aux rouages mal graissés du système scolaire néerlandais, ou du moins de ceux de mon école.

En décembre de l'année passée, j'ai fait ma sélection de cours pour mon échange. Ma directrice, Isabelle, a accepté mon choix de cours et mes papiers sont partis vers les Pays-Bas. Tout en sachant que certains cours pouvaient être enlevés ou modifiés, je ne m'attendais pas à devoir repasser par un processus d'inscription en bonne et due forme.

L'inscription elle-même a été reportée à trois reprises, jusqu'à ce matin. Les horaires des cours ont été rendus public hier à 19h30, et certains cours ne s'y trouvaient pas encore. Les inscriptions commençaient à 9am à l'école, mais on commençait à distribuer des numéros d'attente dès 8am. Les étudiants se sont mis à paniquer puisqu'il y avait des places limitées dans certains cours, et beaucoup d'entre eux planifiaient arriver à 6 heure du matin!

Étant consciente que ce choix de cours était primordial pour mes équivalences uqamiennes, je suis donc arrivée à l'université à 7h30 ce matin. J'étais la 84eme! Certains ne s'étaient jamais couché après leur fête de la veille!

À 8h00, les portes se sont ouvertes, mais au lieu de respecter l'ordre préétabli (tout le monde avait un numéro écrit sur la main, certes attribué de manière informelle mais tout de même!), ce troupeau de 130 étudiants s'est mis à courir dans l'école pour atteindre le 4eme plancher et se faire remettre un numéro! Certains qui était 60 ou 70eme se sont retrouvés dans les 10 premiers!

Après ce moment de confusion et d'individualisme dans sa forme la plus bestiale, commença l'attente. Je suis finalement passée à 12h45 et j'ai réussi à sélectionner tout les cours que je voulais, aux horaires qui me convenaient.

Le seul malheur de la chose, c'est qu'on fonctionne avec deux demis-sessions et que tout est à recommencer à la fin octobre pour la deuxième sélection de cours!

Premiers jours en Hollande

Et voilà! Après une semaine passée à La Haye, je vous livre donc un court résumé de mes premiers jours.

Arrivée - Jeudi 30 août
Burp.

Ameland - 31 août, 1er et 2 septembre
Étant arrivée le soir précédent et ayant passé la journée à dormir, je n'ai pas pu découvrir la ville avant notre voyage vers Ameland qui partait le lendemain tôt. Sentant que mon estomac peut soutenir le périple et sachant que je ne me permettrais pas de rater un tel événement social, je me dirige vers l'université aux petites heures pour quitter vers ce périple mémorable. Après 4 heures de bus et 1 heure de traversier, nous arrivons à Ameland.

Imaginez. 70 étudiants d'échange dans une île de 25 km de largeur. Ça, c'est ce qui s'appelle un party! La première étape est d'abord d'enfourcher nos vélos typiquement Dutch et de rouler vers notre maison de location, qui était en fait un immense dortoir! Deux belles soirées de partys, entrecoupées de séjour à la plage avec combat de filles mémorable (voir le vidéo disponible sur mon profil Facebook... oui, c'est moi!), pyramides humaines et parties de Babyfoot.

Arrivée comme la p'tite nouvelle en retard (tiens, comme l'histoire se répète!), je repars avec pleins de copains internationaux!
Lundi 3 septembre
Vite, un brin d'épicerie. La plus prêt de chez moi se trouve dans une immense centre d'achat neuf, mais défraîchi. Trop de grands espaces, c'est comme pas assez. Bref, je m'achète la base, soit un peu de bouffe, mais aussi une serviette, des verres, shampoing et savon, etc. Je trouve aussi à côté de mon appart un magasin usagé et je me procure une vieille cafetière et quelques trucs pour ma chambre. Après 4 jours, je ne me suis toujours pas promené dans ma ville d'accueil outre dans le kilomètre carré entourant mon appart.

Ah, la grasse vie sale d'étudiants d'échange... les partys s'enfilent comme du poulet sur une brochette! Ce soir-là, c'est un immense souper chez les Français!

Mardi 4 septembre
Je découvre enfin la ville, tout en me rendant à mon premier cours de Karaté, qui se trouve à 4km de chez moi. À mon retour, je me perds et je déambule dans des quartiers assez douteux, tentant de me rendre au Pub. Une fois arrivée une heure plus tard à l'endroit où le Pub devrait se être situé, je n'arrive pas à le trouver! Je refais le tour et je décide, complètement épuisée par ma marche et mon karaté, d'aller chez Laurence, la p'tite québécoise, espérant y trouver quelqu'un qui pourra me diriger vers le Pub. Avec chance, tous les étudiants sortent au moment où je m'apprête à sonner. Une soixantaine d'entre nous on répondu à l'appel, et on reste au Pub jusqu'à 4heure du matin!

Amsterdam - Mercredi 5 septembre
Après nous être remis de notre soirée, nous partons en après-midi vers Amsterdam qui se trouve à 45 minutes de train de Den Haag. On est 13. Ce qui est bien quand on est dans un groupe de cette taille, c'est qu'on ne s'ennuie pas. Mais ce qui est poche, c'est que c'est difficile non seulement d'avoir un consensus et de contenter tout le monde, mais aussi de faire bouger le groupe. Donc, beaucoup de temps passé à ne rien faire ou à discuter sur la prochaine étape.
Amsterdam, c'est vraiment une ville spéciale. Ça bouge beaucoup plus que Den Haag, les canaux y sont plus grand et la population y est, bien sûr, beaucoup plus internationale. C'est le lieu de prédilection du voyageur de passage aux Pays-Bas.

Le Red District mérite le détour, juste pour pouvoir constater ce qu'implique la décriminalisation de la prostitution... les filles sont dans derrière des fenêtres en petits dessous et elles se trémoussent en attendant le prochain client. Derrière elles, on distingue un lit simple dans une pièce minuscule. Finalement, les néons illuminant leur petites fenêtres indiquent non seulement la disponibilité immédiate de l'artisane, mais parfois aussi le fait qu'elle ait anciennement été un homme. Spécial et parfois troublant. Amsterdam, c'est sympathique. On n'a pas eu le temps de voir beaucoup de la ville et il faisait vraiment pas très beau, mais c'est clair que j'y retournerai avec chacun d'entre vous qui viendra me visiter.

Le bourbier Afghan

Si la participation du Canada à la guerre en Afghanistan vous intéresse, vous devriez jeter un coup d'oeil au récent reportage de Jean-François Lépine de Radio-Canada sur le sujet. Un très bon résumé de la situation.

4 sept. 2007

Des beaux moments en Bretagne

Je n'entrerai pas dans le détail par rapport à mon récent voyage de quatre jours avec mes parents. D'abord parce que ça fait déjà trois semaines. Puis parce que c'est des beaux souvenirs et que j'ai l'impression que vous les mettre en mots touristiques gâcherait ces moments. Ainsi, tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est que ça m'a fait le plus grand bien de revoir Lise et Patrice.

Je m'ennuyais, j'étais tannée et c'était juste ce que j'avais besoin. À leur départ, je me suis retrouvée dans la réserve du musée, loin des regards, et j'ai pleuré ma tristesse de les voir partir.


Mmm, des bonnes huîtres au Festival de l'huître de Locmariaquer!

Y fait fret' à Saint-Malo!

Ça fait deux heures qu'il pleut sans arrêt... et on est loin de l'auto!

2 sept. 2007

Le baptême

En chemin vers Den Haag, je ne réussi bizarrement pas à manger la pourtant apétissante chocolatine que je m'étais achetée à la Gare du Nord. Bizarre. Une fois arrivée à Den Haag, je suis un peu essouflée et mon estomac semble contracté de manière inhabituelle. Déambulant dans l'université pour effectuer mes diverses tâches, la tête me tourne à de nombreuses reprises et je dois m'asseoir. Je prends une grande pause à l'extérieur, je bois un perrier...

Ayant rendez-vous, je me lève et je prends l'ascenceur (je sais que je ne suis pas capable de prendre les marches). J'arrive au troisième, je fais quelques pas... et je panique.

Où sont les toilettes? Je vois le p'tit bonhomme et la p'tite madame habituels avec une flèche. Un corridor plus loin, un deuxième signe et une autre direction, puis un troisième. Putain, elles sont où?

J'ai la main sur la bouche, je respire en sacade et je sais ce qui va arriver...

Le trop plein à saveur de jus d'orange qui ne se plaisait pas dans mon estomac fait office d'eau bénite pour mon premier séjour intra-muros à Den Haagse Hogeschool. Je fais le tout dans le petit racoin séparant ce qui semble être deux bureaux de professeurs (je m'excuse à l'avance messieurs, mesdames professeurs). Je n'ai même pas le temps de me rendre à ces foutues toilettes (elles étaient vraiment loin!) que j'utilise une poubelle, devant 5 ou 6 personnes qui dégustaient, jusqu'à ce moment là, un café...

La vie, c'est parfois dur. Tout mes plans d'épicerie, de lavage et de déambulage sont partis dans la toilette, je me suis roulée en boule, fièvreuse, dans mon nouveau lit, dans ma nouvelle chambre, dans ma nouvelle résidence étudiante, dans mon nouveau quartier, dans ma nouvelle ville... et j'ai dormi.

Welkom in Den Haag!

De la France aux Pays-Bas: le voyage

J'ai quitté la Normandie mercredi à 17h00, chargée de beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de bagages. J'avais mon sac à dos, avec 4 bouteilles de vin à l'intérieur, j'avais mon petit sac à dos , ma valise et un autre sac. Au total, je me promenais avec environ 110 livres, soit mon poids, ce qui était beaucoup trop pour ne pas me raquer le dos pour les prochaines deux semaines (j'entends Christian répétant pour la millième fois à nos étudiants d'échange: n'apportez que ce que vous pouvez transporter, moins c'est mieux que trop!)

Je suis arrivée à Paris, près du Sacré-Coeur et j'ai passé la nuit dans le pire des hostels de Paris (Friend's Hostel pour les intéressés). J'avais réservé pour une dortoir à 3 et on m'a donné un dortoir à 14. Il n'y avait ni drap ni oreiller, seulement une vieille doudoune qui puait. Les autres voyageurs ont fait du bruit toute la nuit, l'odeur était horripilante, les lits grinçaient tous et il y avait moins d'un pied séparant chacun des lits à deux étages. Horrible expérience.

Bref, c'est dans un état d'exténuation totale que j'ai pris mon train vers Den Haag jeudi matin à 7h. À mon arrivée, j'ai pris mon énorme barda et j'ai essayé de trouver mon université. Surprise! Elle se trouve en face de la station de train! Je me suis rendue au bureau des relations internationales pour leur signaler mon arrivée et ramasser mes papiers, puis je suis aller chercher la clef de ma chambre. Je me suis aussi informée pour le voyage qui partait le lendemain et pour lequel je devais obtenir plus d'information. Je n'ai donc rien vu de Den Haag même excepté mon université (qui est super architecturale et moderne!) et nous sommes partis le lendemain matin pour Ameland, mais ce sera un autre billet.

 

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