29 janv. 2008

surprise!

à mon départ d'Amsterdam, j'ai eu quelques problèmes et j'ai dû téléphoner à ma mère. Le bill sur ma mastercard? 39$ pour un appel de 1 minute et demie.

Quelle belle surprise!

27 janv. 2008

Retour - plus ça change...

Premières observations d'une fille qui vient de passer 9 mois ailleurs et qui revient dans sa métropole et dans sa province:
- hein, une piste cyclable sur maisonneuve? Yeah! Une piste cyclable sur maisonneuve!
- (au lendemain d'une soirée dans un bar)... je pue la cigarette... NOT! (trèeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees plaisant)
- ah ben quin, l'îlot voyageur de l'UQAM a pas avancé d'une miette, et y'ont même pas l'air parti pour faire quelque chose avec le peu qui est déjà construit!
- les automobilistes sont tous aussi sympathiques et avenants qu'avant...
- le vin, c'est cher. ouch.

Retour - quand on est dû

Lorsque j'ai voulu sortir le 18 janvier, je me suis dit qu'il était vraiment temps de revenir à la maison lorsque j'ai constaté en cherchant une carte d'identité valide dans mon porte-feuille que:
- ma carte d'assurance-maladie était échue
- mon permis de conduire était échu
- ma carte d'étudiante UQAM était échue
- ma carte d'étudiante internationale était échue
- mon visa hollandais était échu
- la seule chose encore valide dans mon porte-feuille était ma mastercard...

Retour - le party!


Nous sommes 5 amis à être partis pour l'étranger en même temps, aussi nous avons décidé de faire la fiesta de retour en commun! Pierre est parti 4 mois à Boston, Nicolas a passé 4 mois à Liège, accompagné de Marie-Eve et Martine qui ont elles prolongé à 5 mois leur séjour européen. Et mon cas, et bien vous le connaissez déjà!

C'était pas mal le même concept que mon party de départ du 20 avril, c'est-à-dire un bar et une invitation lousse pour plein d'amis. On était une bonne centaine hier à la Quincaillerie venus célébrer tout et rien, mais surtout prendre une bière et se faire une tite jasette - trop souvent rapide.

Alors qu'il y a neuf mois la version 1 de ce party était venue concrétiser mon départ et augmentait mes angoisses, la version 2 s'est révélée être des plus rassurantes. Tous ces visages connus, ces gens heureux et sympathiques, ces calins, bisoux, poignées de mains m'ont aidé à reposer mes ailes sur montréal. En chemin vers la maison, l'allégresse de la soirée m'a fait prendre conscience que j'étais bel et bien revenue, mais surtout heureuse de l'être.

24 janv. 2008

Gérard

Mon vieux numéro de téléphone ayant été assassiné pendant ces 9 mois à l'étranger, je me suis doté d'un téléphone cellulaire hier. J'aime pas les cellulaires parce que:
1. c'est cher
2. c'est chiant
3. j'aime pas le principe d'être rejointe partout

Alors je sors du bureau à 18h15 hier et je marche vers l'UQAM. Une fois au coin de Saint-Denis, je m'aperçois que mon cel est tombé de ma poche. M***E! Je refais le chemin jusqu'au bureau, fais le tour, interroge les gardiens de sécurité, téléphone deux fois sur mon cel et me laisse un message. Je repars, fais le même chemin à l'inverse les yeux rivés sur les trottoirs enneigés. Et re-m***e, ça c'est de l'argent jeté par les fenêtres.

De retour à la case départ, j'appelle mon cel pour une ultime tentative.
Dring.
Décroche, bruits étouffés et musique d'ambience pendant une dizaine de seconde.
Moi - Allo? Allo?
Homme - Ouin, t'as perdu ton telephone?
Moi - Oui! J'suis vraiment contente que vous l'ayez trouvé!
Homme - 1230 Saint-Laurent.
Moi - Hein?
Homme - 1230 Saint-Laurent. Demande le DJ. S't'un bar de danseuse.
Moi - ......... ah.........euh..........ok.
Homme - Moi c'est Gérard. Ça fait 25 ans que j'suis Dj icite.
Moi - Ok Gérard, j'arrive.

Un peu sous le choc, je reprend la route et refais le même chemin pour la quatrième fois en 45 minutes, me préparant mentalement à entrer dans l'antre ultime masculine pour la première fois de ma vie. Je rentre dans le bar avec mon sac à dos et ma tuque d'écolière, je fais un peu la toffe qui sait ce qu'elle fait et je me dirige vers le bar. À gauche, une danseuse sur une chaise qui attend son tour. À droite, une serveuse en simple appareil et le stage, où se trémousse une ardente employée.

Moi, au barman: Scuse, je cherche le DJ?
Barman, d'un signe de la tête en direction de l'entrée: mphhh.

Je repars donc vers l'entrée, contente de ne pas avoir à m'engoufrer encore plus dans cet endroit somme toute un peu trop glauque pour moi.

Moi - Salut, c'est moi pour le cel.
Gérard - Ah! Sais-tu, y'es bizarre ton téléphone. Le mien, regarde ça, on pèse icite pour répondre. Le tien par contre, j'ai pas compris comment répondre. L'affaire, c'est qu'y faut l'ouvrir, pis la répondre! J'suis pas si vieux que ça, j'ai compris!
Moi - Super! En tk, merci ben hein. C'est pas mal de trouble perdre son cel.
Gérard - Ben regard', moi l'autre jour, j'ai oublié le mien icite. Pis là, ben le lendemain, y'était encore là, pis personne avait appelé. Une chance hein!
Moi - Ben oui.
Gérard -Qu'es tu faisais dans le coin pour perdre ton téléphone de même?
Moi - Je travaille à Hydro juste à côté.
Gérard - Ah ben. Moi là, ça fait 25 ans que j'suis DJ icite. Tu t'rends compte, je regarde même pu les totons!
Moi - ... haha.... C'est Gaétan ton nom que tu m'as dit?
Gérard - Gérard. Mais j'en ai un Gaétan, un gars d'Hydro justement, y vient icite depuis 20 ans!
Moi - C't'un bon client ça..
Gérard - Tiens, avant que tu partes, j'ai d'quoi pour toi. Tend minute.
Gérard fouille dans son manteau.
Gérard - Tsé, avec l'argent pis toute, ben tsé, t'es étudiante fak t'en as p't'être pas beaucoup là.. Pis ton chum sera peut-être pas content de voir ça dans ton porte feuille, mais en tk, moi je trouve ça ben pratique à garder sur toi.

Alors que Gérard continue de fouiller dans manteau, je capote. Il veut m'offrir une job de danseuse? Pire, escorte? J'ai juste perdu mon cel moi... je veux pas de job de danseuse... Et Gérard de me tendre... un calendrier 2008 format porte-feuille avec une fille tout-nu sur le dessus!

J'aime les cellulaires parce que quand on les perd, on rencontre du monde sympathique!

23 janv. 2008

Retour - le jetlag

l'infâme décallage horaire... certains le trouve plus facile à surmonter au retour d'Europe, d'autres à l'aller... moi j'y vois pas de différence outre que mon corps et ma tête ne s'entendent jamais sur ce qui devrait être bon pour moi.

Le premier soir, ma famille m'a tenu réveillée jusqu'à une heure très décente. Je tâchais de ne pas m'asseoir, et l'alcool m'aidait sympathiquement à tenir. Le bain qui s'en est suivi m'a par contre complètement achevée et je me suis endormie dedans. Quelques secondes seulement, juste le temps de faire un cauchemard de noyade.

Le lendemain matin, je me suis réveillée vers 5am. Pas éveillée, réveillée. Après avoir passé deux heures à me tourner à droite et à gauche, je suis allée me faire un café et lire le journal. Ce soir là, mon corps m'a mis au lit à 21h30.

Le lendemain, je me suis réveillée avec la certitude que j'avais combattu le jetlag. Mouahaha - me suis-je dit - il doit bien être 7am minimum! Je vais attendre le réveil pour prouver que j'ai gagné!
À ce moment, j'étais bien sur bien réveillée. 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes... un coup d'oeil à l'horloge m'a confirmé qu'il était bel et bien moins de 5h. Arg! Ce soir là, avoir écouté mon corps je me serais couchée à 8h. J'ai pris un autre bain (faut que je me rattrape!), sorti ma guitare et toffé la run.

Ce matin, le réveil m'a sortit du lit à 7h pile. Enfin.

22 janv. 2008

Retour - l'argent

Au Québec, y'a des taxes. Beaucoup de taxes. Et on les vois passer, contrairement à l'Europe où elles sont souvent intégrées au prix affiché. J'avais sympathiquement oublié cela.

En plus, au Québec il faut tipper. Déjà que j'aimais pas ça avant, là ça va être encore plus dur. Gênez vous pas pour me chicaner si je suis cheap!

21 janv. 2008

Retour - l'appartement

OH MY GOD!!

Comment je fais pour avoir autant de vêtements? Ça se peut pas que je les porte tous...

20 janv. 2008

Le mot de la fin

Ça fait déjà plus d'un mois que j'essaie de réflexioner sur les 9 mois de ma vie que je laisse en Europe. Mais j'ai beau retourner mes idées dans tous les sens possibles, je n'arrive pourtant pas à me faire de sens.

Certes, ce périple m'a éprouvé beaucoup plus que je ne le croyais. J'ai abordé le tout de manière tellement solitaire, tellement isolée, tellement personnelle, que j'ai dû surmonter mes propres pressions et émotions avec beaucoup plus d'aplomb que je ne l'avais prévu. J'ai moi-même placé des barrières dans mon chemin et je me suis encarcanée dans ma grande solitude. De ce fait, mon monologue intérieur incéssant s'est joué dans les échos de ma tête et je n'ai pas toujours perçu l'intérêt d'y inclure d'autres.

À la base, j'ai beaucoup de difficulté à définir les attentes que j'aurais pu avoir au début de mon voyage. De ce fait, certaines de mes frustrations ou déceptions me frappent à l'aveuglette et je n'arrive pas nécessairement à comprendre leur raison d'être. Celles-là, vous devrez me les extirper du nez en jouant subtilement au psychologue d'ici quelques mois. Pour les autres, voici ce que j'en comprend.

Mon séjour a commencé avec un été gris, frisquet et mouillé qui s'est accompagné d'un choc culturel empli d'amertume, de frustrations professionnelles et de tensions personnelles. J'ai beau connaître des français adorables et savoir qu'il ne faut pas généraliser, ma tolérance face aux commentaires arrogants de nature linguistiques et culturelles a atteint sa limite. Mon séjour hollandais a ensuite oscillé entre la réconciliation et la frustration, dépendant de l'attitude des étudiants français que je rencontrais ici. Avec chance, la très grande majorité d'entre eux étaient des choux!

Puis, mon automne s'est ensuivi avec une vie sociale trépidante, mais une énorme déception académique. La principale raison de cet échange était universaire: je venais chercher des connaissances, avec un intérêt prononcé vers l'Union européenne et les médias européens. Mes acquis sont quasi nuls de ce côté là et j'en suis plus que déçue. De plus, les Pays-Bas restent un pays très plat (dans les deux sens) et avoir à refaire ce choix, j'irais fort probablement dans un autre pays pour mon échange: pour la culture, l'éducation, le paysage, les gens et tout le reste.

Finalement, de ces choses qui ne me manqueront pas, je peux citer au niveau public l'omniprésence de la cigarette, du caca de chien dans la rue et du chien lui-même dans les lieux publics. Le temps gris, l'humidité paralysante et le froid glacial au niveau de la température, et l'horrifiant coût de la vie européen au niveau économique. Finalement, l'intolérance aux immigrants de toutes sortes qui se répand de plus en plus en Europe au niveau sécurité.

Voilà pour le bout emmerdant. Pour tout le reste, voyager reste un des moyens les plus rapides de forcer sa petite personne à l'inconfort, à la remise en question et à la découverte personnelle. Si mon voyage au Panama m'avait permis de former ma personnalité, ce voyage ci m'a permis de confirmer le tout. D'où toute sa richesse. Tous ces inconforts et ces frustrations m'ont permis de me recentrer, de m'aligner sur ce que je veux de ma vie. Et j'en suis bien heureuse!

Au niveau personnel, j'ai rencontré des gens splendides et j'ai partagé un bout de leur vie. Au niveau professionel, j'ai eu assez de pratique pour devenir une très bonne oratrice. Et d'un aspect purement ludique, j'ai amplement profité de ce voyage pour aller à la découverte de l'autre continent, alors qu'au total, j'ai passé 2 mois à voyager au cours de ce dernier semestre (preuve que l'école n'était pas très exigeante..). Pleins d'acquis, de souvenirs, de mémoires qui font de ce voyage quelque chose qui en a valu la peine.

Parmi ces choses qui m'ont manquées se trouvent ma guitare, mon lit et ses six oreillers , le cheval blanc et la bonne bière, le macaroni delisle, les bons hotdogs et hamburgers, le saint-hubert, le numéro 43 du viet et les sandwichs au porc vietnamiens à 2.50 dans le quartier chinois et la poutine. Mais malgré cet aspect bouffe de mes manques, la première chose que je vais faire va être de prendre un bain!

Maintenant, j'anticipe bien évidemment le retour. S'il est une chose que j'ai apprise, c'est qu'un voyage d'une telle ampleur ne se résumera jamais en deux phrases. Aussi, à moins que votre intérêt et mon temps concorde idylliquement, demandez moi plutôt si je suis contente d'être revenue. À cette question, je peux donner réponse franche et courte! Le reste des histoires viendront autour d'une bière, devant mon album photo ou tout simplement au cours des prochaines années.

Merci à:
maman, pour sa patience
Greg et Laurence, pour leur support constant
aux MNM, pour avoir été là quand il le fallait
à Pascal, pour ses conseils, son écoute et sa festivité
à marie-christine, pour ses photos quotidiennes
à Jules, pour son cadeau de noël à propos et réconfortant à souhait

19 janv. 2008

Helene en europe - quelques inédits

Avril













Mai











Juin










Juillet














A
oût











Septembre











Octobre














Novembre











Decembre











Janvier

17 janv. 2008

Ingerence politique

si mon premier billet sur l ingerence du gouvernement Harper dans les affaires de la Commission de la Securite nuclaire vous avait interesse, aller lire la suite de la saga ici.

En bref, apres que la presidente de la Commission se soit publiquement indigne des pressions que le gouvernement appliquait pour que les regles de securite nuclaire soient outrepasses, elle s est fait renvoyer mardi soir.

Vivement le depart de ce gouvernement.

Aventure douanière

Il est 3 heures du mat, j ai enfin fini par m endormir dans l autobus qui m amene a Berlin. L autobus arrete a la frontiere allemande, des douaniers montent et se mettent a collecter les passeports des voyageurs. En fait, ils cherchent de la drogue (c est quand meme un bus en provenance des Pays-Bas) mais ils verifient l identite des voyageurs aussi.

Et là, merde. Ou est mon passeport? Dans mon sac, que j ai laisse a La Haye. Le pire, c est que je me suis vraiment fait une reflexion comme quoi je n en aurai pas besoin. C est effectivement la premiere fois en europe qu on me demande mes papiers autrement qu a l aeroport. La suite de cette reflexion pre-depart s etait conclue par le fait que de toute facon, j ai mon permis de residence hollandais avec moi en permanence (c est une carte) et que ca devrait aller.

Apres quelques sueurs froides, c est effecivement alle. Mais le douanier m a demande si j avais renouvelle mon permis, qui arrive a echeance le 18 janvier.

Non, puisque je pars le 20. Et le doute de s installer mes amis. Martine s est apercue pendant notre court voyage en Italie que je crains beaucoup l autorite et que j haie etre prise en default... Et bien je me suis mise a avoir peur de pouvoir me voir refuser l entree en hollande a mon retour d allemagne, soit le 18! Avoir eu mon passeport, ce n aurait pas ete un probleme puisque j ai non seulement le droit d etre en europe, mais j ai aussi un visa francais jusqu en avril. Mais je n ai pas mon foutu passeport!

Aussi j ai opte pour la surete, j ai fait une reservation pour revenir en train(deux fois plus cher que le bus). Je n ai jamais eu de controle douanier en train alors je me croise les doigts. Sinon, j appelerai l ambassade, elle se trouve d ailleurs a Den Haag!

13 janv. 2008

Jour de l'an suisse

Arrivé en Suisse le soir précédent, nous partons vers Braunwald le lendemain midi pour notre jour de l'an suisse. Pour atteindre ce petit village dans les alpes, il faut prendre un train de montagne qui monte avec un angle de plus de 45 degrés dans les montagnes. Braunwald est un village où les voitures sont interdites. Il est constitué d'une centaine de petits chalets de montagne et ses rues ressemblent plus à des pistes de ski qu'à autre chose.

Une fois arrivés, il nous faut monter la nourriture pour la raclette du soir. Pour ce faire, nous utilisons des petites luges . Il s'agit effectivement du moyen de transport le plus utilisé: nous allons croiser lors de notre montée de 30 minutes des gens de tout âges qui descendent à toute vitesse sur les luges!

Ce qui est bien de la Suisse, c'est ça:
C'est là qu'on a passé notre Jour de l'An! Avec vue (le jour) sur les alpes! Minuit sonné, nous avons trinqué au champagne sous les multiples feux d'artifices maison des chalets voisins. Puis, nous sommes allés pour une folle - et sombre - descente en luge des pistes de ski avoisinantes... Vos pauvres québécois se sont royalement ridiculisés en tombant de multiples fois, au grand plaisir de nos hôtes suisses! De retour au chalet, c'était à notre tour de leur payer la traite. Au menu, tire sur la neige! J'ai jamais vu du monde tripper autant sur ça, je n'avais même pas le temps de le verser qu'ils avaient déjà la face dans la tire trop chaude!

Le pire, c'est que je n'étais pas meilleure en luge le lendemain quand on est retourné au train. La différence, c'est que je choissisais où j'allais me pêter la gueule!

Coupe, coupe, coupe

Après m'être construit une réputation de coiffeuse talentuée et gratuite pendant la session, j'ai eu mon top hier avec 3 coupes de cheveux masculines en 5 heures. Habituellement, je suis toujours satisfaite des résultats et de ma contribution à la beauté de ces hommes, mais hier j'ai gardé un drôle d'impression de ma dernière coupe. Je n'arrive pas à proprement être satisfaite... Y a t'il moyen de l'être avec un double longueuil?

Sissi et ses amis

Après avoir cherché pendant 30 minutes la station d'autobus international de Prague le 28 décembre très tôt, nous réussissons à ne pas rater notre autobus pour Vienne. Quelle est la première chose que nous entendrons en descendant de l'autobus en sol autrichien: du québécois. Quel exotisme!

Si à Prague, nous étions en découverte entière et quasi solitaire (à l'exception de l'ami tchèque de Martine et Marie qui doutait de mon resto végétarien), nous avons délégué la totalité de la responsabilité touristique à mon ami Peter à Vienne. À notre première journée, Peter nous a amené dans les rues piétonnes et illuminées de Vienne, nous avons déambulé près de la Cathédrale Saint-Pierre, nous avons pris un café dans un vrai et vieux café viennois pour finalement nous attabler en soirée dans un petit pub à manger des schnitzels , boire de la bière et jouer à Mensch ärgere dich nicht, la version allemande du toc!

La deuxième journée, Anja, avec qui j'étudie à Den Haag, nous a rejoint. Nous avons commencé en grande avec le petit Versailles autrichien: Schönbrunn. Peter avait pris rendez-vous pour que nous puissions prendre le thé avec Sissi - Manu en rêvait - mais nous sommes malheureusement arrivé en retard!

Retour à Vienne, on continue la visite guidée. Embarque sur le tram, descend, prend le bus, change avec le métro: je serais incapable de nommer et de retracer tout ce qu'on a fait et vu cette journée-là, mais c'était décidément beaucoup. Le Ringstrasse nous a permis de voir - au chaud - le Parlement, le Rathaus et pleins d'autres édifices splendides. Manu a été très content de pouvoir contextualiser l'unique mot de son vocabulaire allemand devant le Volkstheater (pensez Volkswagen). À droite, un des nombreux musées de Vienne: il y a un quartier des musées splendides, qui réunit style architectural et, bien sûr, musées! Ce soir-là, Peter, Anja et Lukas nous emmenent vivre le nightlife viennois!

Le lendemain, on est un peu patate. Quelques films plus tard, nous quittons pour le centre-ville. Objectif cartes postales puisqu'on a complètement oublié à Prague et qu'Anne va être fâchée! Comble de malchance, ma caméra est restée chez Peter. Gentil comme tout, notre guide et hôte retourne la chercher. Quel homme!

J'aimerais vous rappeler que pendant tout ce périple, nous subissons un froid torride! Un café par ci, un chocolat chaud par là... Et on était bien habillés, je vous le jure. Brrr. Il reste que mes conclusions sont les mêmes que dans mon billet précédent. Prague et Vienne sont splendides, mais Vienne a ce petit côté facile d'accès, bien entretenu, plaisant qui manquait à Prague. Disons que le crédit revient entièrement à Peter pour avoir été un guide hors-pair. Merci!

12 janv. 2008

I like

The Last

Sur cette photo intitulée The Last Canadian par Andres, vous avez les informations suivantes:
- y reste plus que moi pour nous représenter à La Haye
- au grand malheur de Manu, Marie et Martine, je suis confortable à me faire appeler - et à m'appeler - canadienne (9 mois à l'étranger...)
- mes cheveux bouclent vraiment
- j'étais bien heureuse malgré tout hier soir au Pub!

236eme journée

Aujourd'hui, ça va mieux qu'hier. Mais hier, ça allait pire que les trois autres journées. Greg est parti, je ne peux plus me confier à quelqu'un qui comprend (linguistiquement et émotionellement). Ça fait partie des choses qui m'ont frappées hier et qui a pas aidé à ce que je me sente comme une merde toute la journée.

8 jours à faire. Pu d'argent, pu d'école, et une gang de braillards autour de moi. Voilà amplement de raisons de vouloir foutre le camp d'ici pour quelques jours. Ma grosse emmerde dans tout cela, c'est que ces aurevoirs sont un gros déjà-vu pour moi. J'ai déjà fait la braillarde il y a 6 ans, et je sais maintenant que les gens importants que j'ai rencontrés dans cet échange, je vais les revoir sans problème. Épargnez moi les larmes et l'amitié exacerbée et hypocrite. Si tu m'as parlé trois fois en 5 mois, si tu ne sais pas mon nom, ou si tu ne connais rien de ma vie personnelle, je ne pense pas vraiment que je vais te manquer, non?

Le sentiment terrible accompagnant la fin d'un échange est bien compréhensible, mais je ne veux pas y être incluse cette fois-ci. C'est pas une fin, c'est jamais une fin, c'est toujours le début de quelque chose d'autre. Mais il faut l'avoir déjà vécu pour savoir ça.

Dans cet élan de sortez-moi-d'ici, j'ai, au cours des derniers 24 heures:
- essayé en vain de changer mon billet de retour (pu de place)
- magasiné sans résultats des billets pour la Croatie et la Bosnie (trop cher)
- communiqué à droite et à gauche pour recevoir des conseils de voyages (merci à Marie et Martine, Charlie et Chelsey)
- magasiné les tout-inclus en Espagne, au Portugal, au Maroc, en Turquie et en Egypte (oui, oui, j'ai besoin de vraies vacances plages)
- presque acheté un billet pour 4 jours en tout-inclus pour l'Egypte avant de me rendre compte que je ne comprenais rien aux conditions d'achat puisque j'étais sur Expedia.NL, en néerlandais
- pensé aller voir François à Minsk (billet hors de prix)
- voulu aller visiter Christoph à Hannovre (il est en examen pauvre chou)

Donc, je disais qu'il y a des choses pas drôles dans la vie, et je suis là-dedans en ce moment. Le pire, c'est la psychologie à 5 cennes, un peu comme celle qu'on sort à quelqu'un qui vient de se faire laisser. C'est toujours amer de se faire dire des conseils faciles quand on les a déjà considéré et analysé. Aussi, mon préféré jusqu'à présent reste celui d'un de mes amis: la bouffe pis le c...l pour se changer les idées!

11 janv. 2008

que pase el tiempo

ya. ya quiero estar en casa. ya estoy harta aqui. nada es verdad y al mismo tiempo todo lo es. yo deberia estar approvechando, pero ya. ya no lo logro. encuentro muy dificil hablar de esto. la gente no quiere saber que no estoy bien, que estoy tirada y molestada.

estoy esperando a que pase el tiempo, tratando de olvidar este corazon mio y esta cabeza mia que complican todo lo que no deberia ser.

Nunca hubiera pensado que fuera tan dificil esta vez..

10 janv. 2008

Prague - la suite

Le 24 décembre, je devais rejoindre mon ami Manu à Prague. Comble de malchance, un vilain brouillard NewYorkais l'a condamné à passer Noël dans l'entrée du terminal de JFK à New York. Un beau 24 heures d'attente avant de pouvoir prendre le prochain vol. Aussi, mes premiers pas en République Tchèque se sont fait en solitaire.

Je vous ai déjà rapidement commenté Prague pendant mes vacances. Et bien le souvenir que j'en garde est bien spécial. C'est une ville d'une immense richesse architecturale: tous les édifices dans le centre sont vieux, parfois rénovés mais en conservant un style d'ensemble. Il y a énormément de couleur sur les parois murales et les rues ne sont pas cartésiennes, ce qui amplifie le plaisir de s'y promener.

Malheureusement, un certain arrière-goût de communisme y plane encore. Les gens se promenent pressés dans la rue et évitent plus ou moins de regarder les autres. On n'y distingue pas facilement d'ambience et de joie de vivre et c'est un peu dommage. Le niveau économique du pays frappe aussi, les pavés étant jonchés de nids de poule et certains coins de la ville étant simplement sales, pollués et non-invitants.

Malgré tout cela, c'est vraiment un plaisir que de découvrir cette ville. Nous y avons rencontré Martine et Marie-Eve, avons mangé du super végétarien recommandé par une copine, et avons bu de la bière pas chère. Parce que s'il y a un avantage à visiter la République Tchèque, c'est bien son bas coût de la vie! Une très bonne pinte de bière nous revenait entre 1.50 et 3$ canadien. D'ailleurs, j'ai été très surprise de constater que la bière locale est de la Budweiser (Budvar)!

Nous nous sommes bien sûr aussi fondu dans la masse de touriste arnaqués par le vieux centre, qui est d'ailleurs très joli! Attirés par les terrasses extérieures chauffées (il faisait -5C), nous nous y sommes attablés. Deux chocolats chauds avec rhum: 18 euros! Ouch.

Finalement, ce qui est bien de Prague, c'est qu'on peut s'y promener plusieurs jours et toujours y découvrir une petite rue, un café, une brasserie, un square qu'on n'avait pas encore vu. Très plaisant!

9 janv. 2008

En Europe, mes cheveux bouclent

J'aime ça.

Ich bin glücklich!

Au cours de mon dernier voyage européen, j'avais complété ma première année de cegep en langues et donc mes deux premiers cours d'allemand. Lors de mon passage en Allemagne et en Suisse-Allemande, j'avais essayé de mettre à l'épreuve et en pratique cet apprentissage minimal. Je pouvais utiliser des verbes de bases au présent, avec un vocabulaire somme toute assez limité. Aussi, dès que je parlais en allemand, les gens me répondaient en anglais. Ajoutons à cela que je possède un joli et fort accent francophone dans cette langue, ce qui me vend immédiatement! J'étais repartie fort déçue de ne pas avoir pu parler plus allemand. J'ai ensuite complété ma deuxième année de cours d'allemand.

Et bien, lors de notre séjour à Vienne et de nouveau en Suisse-Allemande, j'ai pour la première fois de ma vie, senti l'utilité de ces deux années d'allemands. J'ai regardé des films (pas tout compris quand même), suivi des conversations(pas tout compris non plus), lu le journal(parfois rien compris sauf le titre). Mais surtout, et c'est là que je suis fière, j'ai commandé partout en Allemand et jamais les serveurs n'ont changé de langue!

Jusqu'à maintenant, j'ai toujours douté du statut Intermédiaire en allemand que proposait mon curriculum. Je sais maintenant que c'est vrai!

6 janv. 2008

Fin de vacances

Mes deux supers belles semaines de vacances etant quasi terminees, j'anticipe amerement le retour vers ma petite chambre de residence neerlandaise dans deux jours. Me semble que je voudrais deja etre revenue au Quebec...

 

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