6 déc. 2010

Ça continue ici...

fidèles lecteurs, après plus de trois ans d'absence, vous pouvez suivre d'autres périples à l'étranger par le biais de mon nouveau blog de voyage, hébergé ici.

Pourquoi ne pas avoir conservé le même blogue? Parce que c'est pas le même voyage, parce que je ne suis pas seule dans cette aventure, parce que Wordpress... c'est plus amusant que Blogspot... peu importe la raison! Merci d'être resté fidèle !

8 juill. 2008

Une des raisons pourquoi je suis occupée cette été

J'ai une nouvelle passion cet été qui me demande beaucoup de temps... le bateau-dragon. C'est un sport assez méconnu mais qui gagne rapidement en popularité!

Mon ami Christian tentait de me convaincre depuis près de trois ans de joindre l'équipe corporative du travail et j'avoue que j'ai immédiatement attrapé la piqure. 20 personnes, poussées par le coach à se donner au maximum, qui ne veulent qu'une chose, battre les autres équipes en ayant un meilleur temps. Malade. En prime, pour la première fois de ma vie, j'ai aussi des petits muxcles de biceps!

Bref, je viens de passer les deux dernières fins de semaine dans des compétitions de bateau-dragon, la première sous la pluie au Summer Splash de Montréal, et la deuxième en plein soleil sur les rives du Saint-Maurice à Shawinigan. Notre prochaine compétition se déroulera à Montréal les 26 et 27 juillet prochain. Près de 200 équipes de partout dans le monde viendront se frotter les unes aux autres au bassin olympique. Avis aux curieux!

23 juin 2008

souvenirs d'espagne

plaza mayor, madridcuencavalenciaquelques secondes avant que pascal s'immerge dans la mer glacée..

17 juin 2008

Entreprendre un long périple nous fait immanquablement délaisser une partie de soi. C'est pas nécessairement volontaire, c'est juste que le nouvel univers dans lequel on s'auto-propulse nous pousse à la remise en question, en accéléré.

Le retour équivaut quant à lui à une renaissance extrême. Il faut réapprendre à se connaître dans son quotidien, dans sa routine. Il faut reconnaître le changement, l'éloignement de certains qu'on aurait aimé plus prêts. Il faut redécouvrir les liens d'amitié, intensifiés ou amenuits par la distance, et il faut surtout les accepter.

En même temps, on est grisé par le retour, par le sentiment intense de joie de reposer les pieds sur un terrain connu, qu'on ne se sent pas le besoin d'interpréter et de décoder. Tout et tous semblent faciles d'accès, facile d'approche. Et pourtant, on se sent un peu extra-terrestre. On guette ses moindres faits et gestes en attendant la bourde qui fera dire aux autres Ouin, t'as changé. Les mots fatidiques qu'on sait si vrais et si faux tout à la fois. On change, on se paufine, se définit. Aux yeux de ceux qui nous connaissent, c'est un changement à apprivoiser. À nos yeux, c'est chose faite depuis longtemps...

22 mai 2008

1er octobre 1962 - La presse

Au moment même où le président Kennedy annonçait hier soir à la nation américaine que le noir James Meredith se trouve maintenant à l'Université du Mississipi et que les décisions des tribunaux commençaient à être executées, de violentes bagarres ont éclaté aux abords de l'université et les agents fédéraux ont dû faire usage de grenades de gaz lacrimogènes pour repousser des milliers d'étudiants rendus furieux par la présence d'un noir dans leur institution.

__troublant...__

25 avr. 2008

Continuum radicalum

Deux françaises attablées sur une terrasse dans le Vieux-Port

Serveur: Mesdames, allez-vous boire quelque chose ou voulez-vous le menu?
Française 1: Oui.
Serveur, perplexe: Vous voulez boire quelque chose ou vous voulez le menu?
Française 1: Oui!
Serveur: Je pense qu'on ne se comprend pas, je vais reformuler. Allez-vous seulement boire quelque chose, ou puis-je vous amener le menu?
Française 1: Oui!
Serveur, ayant probablement en tête ce fameux sketch d'Un gars une fille: Madame, je vous offre un choix et vous me répondez oui.
Française 1: Oui!
Serveur, énervé: Bon, je vous amène le menu.

Pendant qu'il retourne à l'intérieur, la deuxième dame se lève et s'aperçoit qu'un menu est affiché à côté de la porte.
Française 2: Oh! Regarde, ils offrent aussi à manger!
Francaise 1: Non mais, il ne comprenait rien ce serveur, c'est pourtant ce qu'on lui a demandé à plusieurs reprises!

9 avr. 2008

doux printemps

cette année plus qu'une autre, le printemps montréalais me désarçonne et me fait rêver. 9 mois sur un autre continent, ça m'a fait apprécier autant le rude et tempêteux hiver que le doux et agréable printemps.

Les terrasses, le soleil, la chaleur, le fait que il y a un mois, je vous décrivais une immense tempête! Le printemps au Québec est vraiment un renouveau: tout le monde en parle et on est donc ben content que le froid soit parti! J'adore.

Avec toutes ces choses à redécouvrir, je n'ai plus beaucoup de trucs à vous raconter ici. Je termine l'école et j'ai la tête qui foissonne de projets divers, donc deux ou trois qui concernent le web. À savoir s'ils prendront forme, c'est autre chose. à suivre..

27 mars 2008

mémoire malléable

J'ai une très mauvaise mémoire. Je suis incapable de citer une conversation adéquatement. Je déforme la quasi-totalité de mes souvenirs en oubliant des parcelles d'information importantes. Je suis incapable de conter une joke parce que j'oublie soit un bout, soit le punch. J'haïe faire du part-coeur et je soutiens depuis longtemps qu'en sciences sociales, il ne s'agit pas de prouver que t'es capable de régurgiter de la matière, mais bien de démontrer ta maîtrise de la matière, avec livres ouverts. Je peux lire le même bon livre huit fois, regarder le même bon film quatre fois et je suis toujours heureuse et surprise et triste et satisfaite.

Mais l'aspect le plus étonnant de la malléabilité de ma mémoire est vis-à-vis des langues. J'ai parlé anglais pendant 9 mois en étant en maîtrise totale de cette langue. Deux petits mois et me voilà qui déparle. En espagnol, c'est tout le contraire. Peu importe que je ne le parle pas, ça sort toujours correctement.

J'ai déjà eu peur que ce soit de sérieux problèmes de mémoire. Et je me suis un jour raisonnée à accepter que ma mémoire n'est juste pas programmée efficacement. J'ai une bonne mémoire photographique et émotionnelle, mais pas textuelle.

11 mars 2008

L'été est arrivé!

J'ai reçu un coup de fil de la ville hier. En fait, ils ont essayé le vieux numéro, puis on téléphoné au deuxième vieux numéro soit celui de l'ancienne maison de mes parents, ils ont fini par retracer mes parents et mon frère m'a alors envoyé un email. ouf.

Bref, deux ans et demi après mon inscription, j'aurai cet été un jardin public a 20 pas de chez moi!

à moi la cultivation de carottes, tomates, petites fèves, basilic et autres déliciosités! Le soleil rayonne, les enfants jouent dehors, on a hâte aux terrasses et l'été est arrivé sur la rue Panet!

9 mars 2008

La tempête

Ça sentait la tempête. Dans ma tête autant que dehors. Je me suis réveillée et mes rêves m’avaient suggéré un scénario irréel. J’ai oscillée une bonne partie de la journée entre ma rationalité et ma quête de sens romantique. Les gros flocons qui tombaient sur montréal me ramenaient indéniablement à cette dynamique extravagante et pourtant si incontournable. Plus la journée avançait, plus la folie de la tempête l’emportait.

Je pouvais palper ma propre tension dans ma chambre, ça goutait l’excitation dans ma bouche, et tout le reste de mon être y répondait avec surprise et plaisir. Je savais parfaitement que j’allais au devant de la plus belle connerie réfléchie de ma vie.

Je me suis habillée. J’ai monté la côte jusqu’au parc Lafontaine. Les rafales venaient terminer leur course sur mon visage qui ruisselait de neige fondue. Je me sentais les joues rouges, mais sans trop savoir si c’était l’excitation ou le froid. Et de toute manière, ça importait peu .Alors que je déambulais dans le parc, seule au monde parmi le bruissement des grands arbres bousculés par le vent, je me suis arrêtée, j’ai souri et j’ai savouré mon moment.

J’ai pris des grandes respirations, j’ai tourné en rond et je suis allée le cœur battant à l’avant de mon destin. Qui n’y était pas. Ce devait être la tempête..

8 mars 2008

Besoin de vous

J'ai un neuf-dizième de bacc en poche, et je ne retourne pas user mes jeans à l'UQAM avant janvier prochain. Vous me voyez venir?

Je me cherche un emploi, mais attention, pas n'importe quoi: un emploi professionnel! J'ai donc huit mois pour travailler et je cherche quelque chose en lien avec l'analyse politique, les communications, les médias, l'environnement, les sphères municipales, etc.

Cela dit, je ne sais pas si vous êtes déjà là dans votre vie - ou si vous vous en souvenez -, mais quelle jouissance que de passer du statut de "je cherche une job de n'importe quoi" à "je cherche dans mon domaine". Stressant aussi, mais j'ai confiance ;)

7 mars 2008

La mala educacion

Mon séjour académique en terre hollandaise s'est déroulé d'une manière assez surprenante. J'étais partie étudier à l'étranger avec emballement et intérêt sous l'impression - assez commune - que l'éducation européenne surclassait la notre. Je n'étais pas stressée par ce fait, je m'attendais en fait à un niveau soutenu d'enseignement, d'apprentissage et d'implication personnelle.

C'était faire sans quelques facteurs hors de mon contrôle...

  • J'étais dans une université dite professionnelle et non de recherche
  • C'était une école à vocation internationale, donc en anglais et accueillant des étudiants de niveaux académiques et linguistiques très inégaux
  • J'avais entre 4 et 6 heures d'école par semaine
  • Mes collègues européens étaient âgés de 19-20 ans
  • Leur principale raison d'être aux Pays-Bas se fume...

Les cours durant six semaines à raison de 1h30 par semaine, j'ai pu bénéficier d'un gros neuf heures de cours par matière. Quand je pense qu'ici, je commence à saisir de quoi il s'agit autour de la mi-session, soit après plus de vingt heures de cours...

Malgré le peu de contenu livré aux étudiants, certains travaux étaient horriblement compliqués. L'un d'eux consistait à expliquer, suite à la lecture d'un livre, les politiques de l'Union européenne sur le développement régional ayant changé... depuis l'écriture du livre! De plus, si on enlève le cours d'introduction et les trois cours d'oraux étudiants, le professeur nous avait donc livré... 3 heures de contenu sur le développement régional!

Sur un autre aspect, je ne voudrais pas tomber dans le bashing, mais j'ai été tristement surprise du piètre niveau académique de certaines communautés européennes. Je vous en ai déjà parlé ici et ici. Bon, ils étaient majoritairement plus jeunes et le programme d'échange européen Erasmus ne leur demande souvent même pas une note de passage. Mais l'école n'aidait en rien en permettant une reprise systématique à tous les cours. Donc, on ne se force pas et on peut reprendre l'examen/les travaux. Comme TOUS les cours demandaient des travaux d'équipe, je ne vous cache pas le plaisir de travailler pour éponger la désinvolture des équipiers.

Ainsi, outre quelques pointes de travaux aigües, je n'ai rien foutu de ma session d'automne, ce qui m'a permis de faire le tour de l'Europe (ce qui fut super, en passant). Mais dès que les voyages se terminaient et que je revenais à la maison, dans ma résidence avec ma p'tite chambre sans soleil, ma p'tite cuisine trop petite pour inviter du monde et mon absence de pièce commune où perdre mon temps, ben je déprimais pas mal.

Quand à Montréal mon agenda est rempli une semaine à l'avance d'activité diverses et que mes journées oscillent entre l'école, le travail, les devoirs, le bénévolat, la famille et les amis.... je dirais que l'automne a presque, je dis bien presque, eu des relents de punitions...

28 févr. 2008

Le grand montréal - l'autre bord

et moi de me rendre à Pointe-aux-Trembles visiter mes grands-parents ce matin. Histoire de bien faire le tour de l'île, d'un bord à l'autre, en moins de 24h!

le grand montréal

hier, je suis partie avec une autre bénévole AFS pour faire une entrevue avec notre première famille d'accueil montréalaise. Après trois ans à tenter de placer des étudiants d'échange à Montréal, on ne voulait surtout pas la laisser passer!

Direction? Pointe-Claire.

C'était la première fois de ma vie que je mettais les pieds là. Au bout de 1h30 de métro-bus, j'ai compris pourquoi on appelait l'île le Grand Montréal. C'est moins long se rendre à Sainte-Julie!

Bien évidemment, on s'est perdue: le trajet donné par nos hôtes, additionné au trajet proposé par le site de la STM et soustrait aux recommandations du chauffeur qui ne savait pas trop où étaient les rues de son trajet nous a fait débarquer 4-5 kilomètres trop loin. On était pas au petit village de Pointe-Claire, on était au petit village (un dépanneur, un café et un club de karaté) de Beaconsfield!

On s'est vraiment senties moches d'appeler notre future famille d'accueil pour se téter un lift... La bonne nouvelle de ces aventures: on a une famille d'accueil. C'est motivant faire du bénévolat!

23 févr. 2008

A late Guiness

Je vous le jure, Pascal et moi avons essayé de vous faire un résumé en détail de nos deux semaines de vacances en octobre... je vous le jure. Mais comme vous l'avez peut-être constaté, nous avons définitivement raté le tout.

Voici donc quelques photos de notre bref séjour en Irlande, en attendant les récits de vive voix!








22 févr. 2008

Knut

Vous avez sûrement déjà entendu parler de Knut, l'ourson polaire qui a fait le bonheur - et la richesse - du zoo de Berlin. Christoph et moi nous sommes pammés devant ce clip addictif:


Sur notre lancée de Oh! y'es ben cute, on a décidé de regarder il avait l'air de quoi maintenant qu'il a un an. On n'y croyait même pas quand on est tombé sur ça. Comment a-t-il pu devenir aussi laid?

21 févr. 2008

You know you've been an exchange student if

- before waiting to see if anyone understood what you meant, you start acting it out (still do!)
- you spend a lot of time smiling, nodding, and pretending you understand what's going on (so true)
- you classify "doing your homework" as translating half of it. And that alone took three hours
- you've called every person who says "hi" to you your friend... because you don't really have any yet
- you'll read anything in your native language just to have something to read...even packaging labels
- you sometimes walk around the school during breaks to act like you're doing something, because you don't see anyone you recognize and don't want to stand there awkwardly (triste mais vrai)
- you're better than your teacher in your foreign language class (foreignS language classeS)
- you are a master of pantomime and circumlocution and still can't have a conversation (still am!)
- you've gotten annoyed with said people that automatically answer you in English when you try to speak to them in their language
- after you come back everybody tells you that you have a weird accent (oh oui!)
- your dreams are bilingual (trilingue en fait)
- sometimes it takes you about 5 minutes to remember a word in your native language that you were going to use
- you automatically use words in a foreign language that you cant even translate but they just seem to fit the context
- you watch television shows and movies that you know in your native language, just to understand it for once (vive TV5)
- you've said something like 'oh yes' or 'not thanks' only to have everyone laugh because your answer made no sense compared to the question
- you do something wrong and people look at you weird, your excuse is "That's how we do it in my country" even if it isn't
- you carry a dictionary and a camera in your bag
- you get so used to broken English you finish people's sentences even though no one else can understand them
- you get into arguments with the foreign language teacher over how to pronounce something
- you can get into the strictest clubs with your ID from you host country, because most people get confused and just let you get in (so damn true!)
- peoples stares don't bother you anymore

16 févr. 2008

Sachsenhausen-Oranienburg

J'ai toujours eu un intérêt marqué pour l'histoire, surtout celle de la seconde guerre mondiale. À mon premier voyage en europe, je voulais visiter un camp de concentration et je ne l'ai pas fait. Ce fut la seule et unique chose que j'ai par la suite regretté par rapport à ce voyage.

J'ai passé l'été à parler de la deuxième guerre mondiale et j'ai beaucoup aimé ce contact particulier entre le passé, la mémoire des gens et les émotions qui y sont rattachées. J'aimais surtout faire prendre conscience au gens que les implications de cet événement sont tellement grandes qu'on tend à les oublie. Pendant deux mois, je terminais mes visites en demandant combien de gens étaient morts de par la seconde guerre, et dans le 5/6 des cas, les gens ne connaissaient pas la réponse ou ils l'avaient oublié. Pourtant, c'est un chiffre qu'on a tous entendu et qui impressionne autant à chaque fois, un chiffre qui parle de lui-même et qu'on ne devrait pas oublier: soixante millions de morts. Juste essayer d'imaginer la réalité de ce chiffre donne des frissons dans le dos.

La visite d'Auschwitz en Pologne était donc une suite logique pour moi. Cela remplissait mon besoin historique personnel et je sentais que ça venait boucler mon été. J'ai malheureusement été un peu déçue de ma visite, surtout par le fait qu'on était beaucoup et qu'on avait que très peu de temps pour se recueillir. J'ai aussi trouvé que l'attitude de certains visiteurs - certains de mes amis espagnols font tristement partie de ce constat - ne respectait absolument pas le lieu de mémoire qu'est Auschwitz. A-t-on vraiment besoin d'un autoportrait tout sourire devant l'entrée d'Auschwitz?

Bref, à Auschwitz j'ai surtout été impressionnée par l'aspect organisationnel du camp, soit le fait que des trains partaient de tous les coins d'europe avec leur cargaison (sic), qu'on calculait une partie de perte en chemin, et qu'on planifiait l'heure d'arrivée des trains pour s'assurer de rentabiliser au maximum les quotas mortels, le camp ayant une capacité de quatre milles quelques exécutions quotidiennes... C'est vraiment la machine derrière les camps de la mort qui m'a frappé en Pologne. Pour la réflexion, je n'avais pas senti le temps de m'y attarder beaucoup.

Je suis donc allée au camp de Sachsenhausen, à environ une heure de Berlin. Le camp est presque entièrement vide, sauf quelques baraques. L'histoire particulièrement intéressante de ce camp est que suite à la défaite nazie, le régime communiste n'a pris que trois mois avant de rétablir un camp de la terreur à ce même endroit. Même s'il n'y a presque rien à voir à cet endroit, j'ai vraiment pu prendre le temps d'intégrer, d'ingérer l'histoire du lieu et de ses implications, chose que je n'avais pas réussi à faire à Auschwitz.

Une amie tchèque m'a trouvé bien bizarre quand je lui ai dit que j'avais visité des camps de concentration en Europe. Elle n'aurait jamais pensé inclure cela dans un voyage touristique. Je lui ai alors expliqué tout ce que je dis ici, mais surtout que pour un nord-américain, la guerre est tellement irréaliste, tellement lointaine, que j'avais besoin de me camper les pieds dans cette terre, de respirer cet air sali, de toucher de mes doigts les murs souillés, de verser des larmes sincères pour m'assurer que mon corps, tout autant que ma tête, n'oublierais jamais...

Hannovre

En Allemagne, les jeunes garçons ont le choix entre service militaire et service civil. Christoph avait choisi la deuxième option et il a passé la dernière année au Québec à faire du travail volontaire avec AFS, l'organisme avec lequel je fais aussi du bénévolat. Un autre allemand, Daniel faisait la même chose. Comme ils habitaient tout deux Laval et ne sortaient pas beaucoup, je me suis mise à les inviter à droite et à gauche, leur offrant toujours mon sofa pour qu'ils puissent bien profiter de ces soirées montréalaises.

Après Berlin, j'ai donc pris l'autobus pour aller rejoindre Christoph à Hannovre où il étudie. Christoph est un bon vivant et j'ai beaucoup aimé le côtoyer l'année passée, aussi aller le voir pendant mon séjour européen me semblait un incontournable! Comme je suis arrivée après 11 heures le premier soir, on s'est tenu plutôt calme. Le lendemain, un de ses amis nous a accompagné pour un trajet touristique marqué par une petite ligne rouge qui fait tout le centre-ville. On a beaucoup rit parce que le trajet ne concordait aucunement à la carte que le centre touristique fournissait. Les numéros marqués sur le sol n'indiquait jamais la bonne chose, et souvent la ligne zigzagait comme si les employés avaient été saouls lorsqu'ils ont marqué le trajet... sympathique!

Événement mémorable: en passant à l'hôtel de ville, nous sommes tombés sur une école de clowns qui se sont emballés en voyant ma caméra! Le soir même, nous avons été rejoints par Simon-Pierre, un québécois qui est présentement assistant de langues à Hannovre. Christoph le connaissait pour avoir habité chez lui les premières semaines de son séjour québécois, et moi je le connaissait puisqu'il est dans l'année suivante de mon programme d'étude uqamien. Comme Simon-Pierre fait un superbe résumé de notre soirée, je vous laisse lire le tout ici.

13 févr. 2008

Italiano e multo superiore - parte 1

J'ai un prof d'italien super cool. Voici ses meilleures citations en 6 cours:
- Les italiens ont inventé le sel en boîte
- Les italiens ont inventé le théâtre (c'est pas trop loin de la vérité.. mais quand même!)
- Les italiens ont inventé le frigo
- Avez-vous lu Astérix et Obélix en version originale italienne?
- Il faut vous-voyer, surtout au resto sinon ils vont faire pipi dans votre assiette
- Italiano e multo superiore
(répété à de nombreuses reprises)

Alors qu'on venait de changer les adjectifs du masculin au féminin avec la phrase suivante:
la ragazza italiana è bruna, alta, bella, musculosa, ricca e pelosa (la fille italienne est brune, grande, belle, musclée, riche et poilue)
- ça me fait penser à ma première blonde

J'ai déjà hâte à la prochaine moitié de session!

 

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