23 juin 2008

souvenirs d'espagne

plaza mayor, madridcuencavalenciaquelques secondes avant que pascal s'immerge dans la mer glacée..

17 juin 2008

Entreprendre un long périple nous fait immanquablement délaisser une partie de soi. C'est pas nécessairement volontaire, c'est juste que le nouvel univers dans lequel on s'auto-propulse nous pousse à la remise en question, en accéléré.

Le retour équivaut quant à lui à une renaissance extrême. Il faut réapprendre à se connaître dans son quotidien, dans sa routine. Il faut reconnaître le changement, l'éloignement de certains qu'on aurait aimé plus prêts. Il faut redécouvrir les liens d'amitié, intensifiés ou amenuits par la distance, et il faut surtout les accepter.

En même temps, on est grisé par le retour, par le sentiment intense de joie de reposer les pieds sur un terrain connu, qu'on ne se sent pas le besoin d'interpréter et de décoder. Tout et tous semblent faciles d'accès, facile d'approche. Et pourtant, on se sent un peu extra-terrestre. On guette ses moindres faits et gestes en attendant la bourde qui fera dire aux autres Ouin, t'as changé. Les mots fatidiques qu'on sait si vrais et si faux tout à la fois. On change, on se paufine, se définit. Aux yeux de ceux qui nous connaissent, c'est un changement à apprivoiser. À nos yeux, c'est chose faite depuis longtemps...

 

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