Lundi, 16h.
Il pleut et re-pleut. J'ai emprunté les pantalons de pluie de Katya mais je sais pas trop si ça me tente vraiment de sortir. Harrison n'aime pas beaucoup la pluie et il sait se faire capricieux. Mais je me sentirais mal d'avoir emprunté les pantalons de Katya, et de ne pas les utiliser alors qu'elle-même brave la pluie.
Je quitte donc vers Arromanches, où se trouve les restants du port artificiel construit par les Alliés. Arromanches se trouve à 13 kilomètres de Courseulles. A mi-chemin, il se met à pleuvoir. Pas un peu. Je m'arrête et j'enfile les pantalons imperméables. J'ai l'air d'une vraie motarde avec mon suit noir, mes gants de ski et mon casque (je précise juste pour rassurer maman lise, patrice et christian) à la seule différence où je me promène en mobylette à 60 km/h!
Bref, sous la pluie mais avec style, j'arrive au Cinema Arromanches 360. Travaillant au CJB, nous avons l'avantage de pouvoir entrer dans tous les musées de la région gratuitement. Le 360 est un assemblage de film et d'images d'archives assez impressionnant et nous n'avions pas eu le temps de le visiter pendant notre formation. Niveau contenu, c'est vide puisque le but n'est absolument pas d'expliquer le débarquement. Par contre, niveau émotionnel et humain, c'est très bien avec des images très poignantes et je verse quelques larmes...
Je me dirige ensuite vers le musée d'Arromanches, que j'ai déjà vu. La performance de la guide qui explique le fonctionnement du Port est tout aussi mauvaise que la première fois alors je prends sur moi de faire le tour par moi-même. Puis, je vais prendre un café, espérant que la pluie se calme. C'est pas le cas et je reviens à la maison un peu détrempée, mais pas trop. 13 kilomètres en 17 minutes. vive Harrison!
Mardi, 12h
Forte de mon expérience d'hier, je quitte la maison avec Harrison après avoir fait mon lavage et être allée au marché. Nous longeons la côte en direction de Ouistreham, mon objectif final étant la Batterie de Merville-sur-Mer.
Pour arriver à la Batterie, je dois réussir à traverser la rivière de l'Orne. Phil m'avait dit qu'un pont existait, mais ne l'avait lui-même pas trouvé. Moi non plus! Je me vois donc contrainte de faire 2 kilomètres sur l'autoroute (ouch!) pour réussir à traverser l'infranchissable. J'arrive à Pegasus, le premier pont et la première maison normande libérée par les parachutistes britanniques dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Je retourne faire un tour au musée, qui m'avait bien plu à ma première visite.
Après de nombreux détours (il manquait un panneau d'information), je trouve la Batterie de Merville. C'est assez impressionnant comme site. Il s'agit d'une série de bunkers en plein champ, à environ 1 kilomètre de la plage. Sa portée de tir était de 10 kilomètres à l'intérieur des terres ou vers la mer, ce qui expliquait l'importance de réussir à la neutraliser avant l'invasion pour protéger notre flotte de bateaux. L'objectif premier des commandos britanniques était d'envoyer des troupes parachutées qui allaient préparer le terrain pour l'atterissage de planeurs Horsa en plein milieu de la Batterie. Dans l'action toutefois, les planeurs se sont égarés et sont tombés dans les champs avoisinants, les parachutistes devant prendre eux-mêmes l'assault de la batterie.
Harrison m'emmène ensuite en direction de Caen. On va au centre-ville un peu, puis on cherche le Décathlon, qui est un magasin local de sport. C'est un mélange entre la marque Coleman de Cacan Tire et la marque maison chez Sports Experts. Le nom: Quechua. Je m'achète mes propres pantalons de pluie, qui sont tellement sympathiques que je pourrai les utiliser en ski! Comme il est tard, je repars vers Courseulles. Le retour me prend 50 minutes, pour un trajet qui en prend entre 25 et 30 en voiture.
28 juin 2007
Les escapades de Harrison
scribouillé par helene.. Libellés : France
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