9 mars 2008

La tempête

Ça sentait la tempête. Dans ma tête autant que dehors. Je me suis réveillée et mes rêves m’avaient suggéré un scénario irréel. J’ai oscillée une bonne partie de la journée entre ma rationalité et ma quête de sens romantique. Les gros flocons qui tombaient sur montréal me ramenaient indéniablement à cette dynamique extravagante et pourtant si incontournable. Plus la journée avançait, plus la folie de la tempête l’emportait.

Je pouvais palper ma propre tension dans ma chambre, ça goutait l’excitation dans ma bouche, et tout le reste de mon être y répondait avec surprise et plaisir. Je savais parfaitement que j’allais au devant de la plus belle connerie réfléchie de ma vie.

Je me suis habillée. J’ai monté la côte jusqu’au parc Lafontaine. Les rafales venaient terminer leur course sur mon visage qui ruisselait de neige fondue. Je me sentais les joues rouges, mais sans trop savoir si c’était l’excitation ou le froid. Et de toute manière, ça importait peu .Alors que je déambulais dans le parc, seule au monde parmi le bruissement des grands arbres bousculés par le vent, je me suis arrêtée, j’ai souri et j’ai savouré mon moment.

J’ai pris des grandes respirations, j’ai tourné en rond et je suis allée le cœur battant à l’avant de mon destin. Qui n’y était pas. Ce devait être la tempête..

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