12 janv. 2008

236eme journée

Aujourd'hui, ça va mieux qu'hier. Mais hier, ça allait pire que les trois autres journées. Greg est parti, je ne peux plus me confier à quelqu'un qui comprend (linguistiquement et émotionellement). Ça fait partie des choses qui m'ont frappées hier et qui a pas aidé à ce que je me sente comme une merde toute la journée.

8 jours à faire. Pu d'argent, pu d'école, et une gang de braillards autour de moi. Voilà amplement de raisons de vouloir foutre le camp d'ici pour quelques jours. Ma grosse emmerde dans tout cela, c'est que ces aurevoirs sont un gros déjà-vu pour moi. J'ai déjà fait la braillarde il y a 6 ans, et je sais maintenant que les gens importants que j'ai rencontrés dans cet échange, je vais les revoir sans problème. Épargnez moi les larmes et l'amitié exacerbée et hypocrite. Si tu m'as parlé trois fois en 5 mois, si tu ne sais pas mon nom, ou si tu ne connais rien de ma vie personnelle, je ne pense pas vraiment que je vais te manquer, non?

Le sentiment terrible accompagnant la fin d'un échange est bien compréhensible, mais je ne veux pas y être incluse cette fois-ci. C'est pas une fin, c'est jamais une fin, c'est toujours le début de quelque chose d'autre. Mais il faut l'avoir déjà vécu pour savoir ça.

Dans cet élan de sortez-moi-d'ici, j'ai, au cours des derniers 24 heures:
- essayé en vain de changer mon billet de retour (pu de place)
- magasiné sans résultats des billets pour la Croatie et la Bosnie (trop cher)
- communiqué à droite et à gauche pour recevoir des conseils de voyages (merci à Marie et Martine, Charlie et Chelsey)
- magasiné les tout-inclus en Espagne, au Portugal, au Maroc, en Turquie et en Egypte (oui, oui, j'ai besoin de vraies vacances plages)
- presque acheté un billet pour 4 jours en tout-inclus pour l'Egypte avant de me rendre compte que je ne comprenais rien aux conditions d'achat puisque j'étais sur Expedia.NL, en néerlandais
- pensé aller voir François à Minsk (billet hors de prix)
- voulu aller visiter Christoph à Hannovre (il est en examen pauvre chou)

Donc, je disais qu'il y a des choses pas drôles dans la vie, et je suis là-dedans en ce moment. Le pire, c'est la psychologie à 5 cennes, un peu comme celle qu'on sort à quelqu'un qui vient de se faire laisser. C'est toujours amer de se faire dire des conseils faciles quand on les a déjà considéré et analysé. Aussi, mon préféré jusqu'à présent reste celui d'un de mes amis: la bouffe pis le c...l pour se changer les idées!

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